. Paris à table . létranger ;cétait se ménager des intelligences dans le cœur de la dîner, nous en conviendrons volontiers, était cependant,pour M. de Talleyrand, une affaire sérieuse; tous les matins. courante de toutes les grandes tables du consulat. Les grosfournisseurs, les financiers dalors, persistèrent dans leurlourde exagération ; quelques fêtes du Raincy, chez M. éritèrent pourtant dêtre remarquées, et surent se faire ab-soudre. A la table de M. de Talleyrand sest assis noii-seuiemer*.tout ce que la France a eu dillustre, mais tout ce qui a faitquelque bruit en Euro


. Paris à table . létranger ;cétait se ménager des intelligences dans le cœur de la dîner, nous en conviendrons volontiers, était cependant,pour M. de Talleyrand, une affaire sérieuse; tous les matins. courante de toutes les grandes tables du consulat. Les grosfournisseurs, les financiers dalors, persistèrent dans leurlourde exagération ; quelques fêtes du Raincy, chez M. éritèrent pourtant dêtre remarquées, et surent se faire ab-soudre. A la table de M. de Talleyrand sest assis noii-seuiemer*.tout ce que la France a eu dillustre, mais tout ce qui a faitquelque bruit en Europe et dans le monde politique ; un desprincipaux attraits de ces repas, surtout dans lintimité de quel-ques convives, cétait la conversation ; lart avec lequel cesentretiens se préservaient de tout entraînement et de toutefranchise, était admirable ; cétait une escrime dans laquelleles pointes se croisaient avec une surprenante adresse. Lempire trouva des préceptes, des règles, des conseils et. il en réglait le menu lui-mêmeavec son cuisinier. Sa table étaitordinairement de dix à douze cou- !U|Sh|.; ;J ; verts; son service se composait|H»:-: de deux potages, deux relevés, | dont un de poisson, de quatre en-1 trées, de deux rôts, quatre en-i tremets et le dessert. Nous en-J trons dans ces détails, parce quecette composition devint la règle 20 PARIS A TABLE, des exemples tout faits ; il rendit au dîner lordre et unebeauté régulière et correcte qui nenlevait rien à son indépen-dance et à ses plaisirs, et donnait à ses jouissances un carac-tère qui satisfait, à la fois, le goût et la raison. La table desTuileries neut jamais de signification ; Napoléon affectait deuacorder aucune attention à des détails qui étaient au-des-sous de lui : il mangeait vite, etchoisissait les aliments les plussimples. En dépit de toutes lespeines quont prises les recherchesgastronomiques pour laffubler decertaines manies, malgré les ca-lomnies qui o


Size: 1527px × 1636px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., boo, bookcentury1800, bookdecade1840, booksubjectdinnersanddining