. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. 288 CONFERENCE Les gaines bvigèressont en nombres dilï'érents suivant les espèces dAcridiens ; la fécondité ne dépend nullement du nombre des ovules, mais est en corréla- tion avec le nombre et la longueur des gaines ovariques. Les Åufs sont pondus un à un et réimis en un seul paquet qui a chez cer- taines espèces une vague ressemblance avec un épi de blé (voy. fig. 13 : ils sont dis- posés régulièrement et agglutinés entre eux par un liquide albumineux sécrété par les glandes sébifiques, liquide qui en se desséchant se trans


. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. 288 CONFERENCE Les gaines bvigèressont en nombres dilï'érents suivant les espèces dAcridiens ; la fécondité ne dépend nullement du nombre des ovules, mais est en corréla- tion avec le nombre et la longueur des gaines ovariques. Les Åufs sont pondus un à un et réimis en un seul paquet qui a chez cer- taines espèces une vague ressemblance avec un épi de blé (voy. fig. 13 : ils sont dis- posés régulièrement et agglutinés entre eux par un liquide albumineux sécrété par les glandes sébifiques, liquide qui en se desséchant se transforme en une sub- stance très poreuse semblable à de l'écume sèche, insoluble dans l'eau, qui recouvre le paquet d'Åufs d'une couche d'un ou deux millimètres environ et agglomère autour de lui une couche de terre, des grains de sable ou de petits «.ailloux qui leur constitue un revêtement protecteur. On est étonné de l'habileté que les lemelles déploient dans l'édificalion de ces coques, bien que travaillant sous terre elles ne soient guidées que par le toucher. Le nombre des Åufs contenus dans ces coques, qui ont regu le nom scienti- lique dlosthêques, est variable suivant les espèces et suivant les individus; chez le Pachytylus migraiorius, il est de 80, de 90, de 9o, jamais de 100; chez VAcridium peregrinum, il est de 80 à 90 ; chez le Slauronolus Maroccanus, il est de 30 à 40 ; chez le Caloplenus spretus, il dépasse rarement la trentaine. La durée de l'incubation varie; il est des espèces (Acrid. peregr.) dont les Åufs éclosent vingt à vingt-cinq jours après la ponte ; quelquefois trente à quarante jours, suivant les conditions climatériques ; il en est d'autres (Pach. migraiorius, St. Maroccanus, Calopt. spretus, etc.), qui ne se développent qu'au printemps suivant, c'est-à -dire neuf mois après qu'ils ont été mis en terre. Le développement des


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