Revue de l'art chrétien . açade ; à Reims, cest le sanctuaire ; àAmiens, cest la nef Ceux qui aiment la sévéritéet les viriles énergies du XI1= siècle, préférerontChartres et Paris ; ceux qui inclinent vers les élé-gances, les audacieuses envolées et le rationalismedu XIII^ siècle, préféreront Amiens ; ceux enfinque passionnent les créations parlantes et lasculpture, mettront Reims au-dessus de tout. > Les maîtres de cette œuvre magnifique furentsuccessivement Jean dOrbais (1211-1231), à quirevient lhonneur insigne davoir conçu le plan 1. Ouvrage cité, p. 8. 2. Varl golhii]uf. I 1 ita Catl)


Revue de l'art chrétien . açade ; à Reims, cest le sanctuaire ; àAmiens, cest la nef Ceux qui aiment la sévéritéet les viriles énergies du XI1= siècle, préférerontChartres et Paris ; ceux qui inclinent vers les élé-gances, les audacieuses envolées et le rationalismedu XIII^ siècle, préféreront Amiens ; ceux enfinque passionnent les créations parlantes et lasculpture, mettront Reims au-dessus de tout. > Les maîtres de cette œuvre magnifique furentsuccessivement Jean dOrbais (1211-1231), à quirevient lhonneur insigne davoir conçu le plan 1. Ouvrage cité, p. 8. 2. Varl golhii]uf. I 1 ita Catl)éDrale De laeims. 127 général et qui a dû commencer le chœur ; puisJean Leloup (1231-1247), qui posa la premièrepierre du portail, et Gaucher de Reims, sonsuccesseur (1247-1255) : enfin, Bernard de Sois- sons (1255-1290), qui travailla à édifier la mer-veilleuse nef(i). Selon lintéressante coutumedautrefois, les noms de ces artisans délite furentinscrits dans le labyrinthe du pavement, dont. Cathédrale de Reims. Jacques du Cellier a tracé au XIV^ siècle un des-sin parvenu jusquà nous, tandis que le chanoineCouquault a relevé ces noms, dans ses précieusesnotes manuscrites que conservait la bibliothèquede Reims, et qui nont été que tardivement con-sultées. Le plan de Reims est très simple, fort harmo-nieux et assez particulier. Jusque-là, lon avait vu la basilique chrétienne se développer par la sailliedes transepts qui précèdent le chœur, par le I. La caihédrale de Reims a été attribuée jusquici à larchitecteKobert de suite dune erreur de Viollct le Duc,qua recti-fiée M. L. Dcmaison au Congrès de la Sorbonne en 1891. — VillarddHonnecourt a donné dans son album les dessins de la calhé,mais rien ne prouve quil ait dirigé les travaux de lédifice. Liber-gier. architecte de Saint-Nicaise. ne peut avoir été le maître delœuvre de ;.. son épitaphe le dirait. (V. L. Demaison, les architectes de la


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