. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. PHOSPHATE DE CHAUX PRES DE SENS IH muler la craie grise. Il est encore possible qu'elle soit la consé- quence d'un mouvement orog-énique. On sait combien la fin des temps santoniens fut marquée, dans certaines contrées, par des changements de faciès et de sédimentation. Dans le secteur compris entre le ravin de la rue de Chièvre et l'église isolée de Saint-Martin-du-Tertre,on peut voir,dans les diverses exploitations de craie, de longues et nombreuses fractures verticales, obliques, serpentines, par- courant de bas en haut uni
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. PHOSPHATE DE CHAUX PRES DE SENS IH muler la craie grise. Il est encore possible qu'elle soit la consé- quence d'un mouvement orog-énique. On sait combien la fin des temps santoniens fut marquée, dans certaines contrées, par des changements de faciès et de sédimentation. Dans le secteur compris entre le ravin de la rue de Chièvre et l'église isolée de Saint-Martin-du-Tertre,on peut voir,dans les diverses exploitations de craie, de longues et nombreuses fractures verticales, obliques, serpentines, par- courant de bas en haut uni- formément, et parfois sans arrêt, les assises santonien- nes et campaniennes. Ces accidents sont surtout nets dans les galeries souterraines de la rue de Chièvre (an- ciennes exploitations pour le blanc). Là , ces diaclases de 0 m. 08 à 0 m. 15 de. largeur, sont remplies par des silex tabulaires et amor- phes s'entrecroisant sous des angles variés. Il en est de même dans la crayère Porteret, du lieu dit Le Grot, également pour la fabrica tion du blanc, où de longues fentes parcourent en tous sens la zone à Mar- siipites ornalus et la zone à FiG. 1. â Position du GISEMENT DE PHOSPHATE Offaster pilula Icur dou- DE CHAUX DE Saint-Martin-du-Tertre. â1/50000. nant, vers l'angle gauche, l'aspect d'une carte géogra- phique. Au sommet, la craie est craquelée et dans ses multiples fissures l'argile a pénétré sous forme de revêtement ocreux. Le creusement des puits dans la craie blanche pour la recherche du phosphate a recoupé ces singuliers réseaux. Ils répondent à la théorie des phénomènes de pressions verticales des couches superposées, et il est intéressant de voir comment la silice, après s'être acheminée dans ces conduits, s'y est ensuite déposée. Ces larges fissures, qui entraînent souvent des décollements de la craie, ne correspondent probablement à aucun mouve
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