Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . nciennes de Cuba. Au seizième siècle, les habitants de la Havane y possé-daient des porcheries el des plantations de manioc1, mais le bourg ne futbâti quen 1695, sur la pointe de terre de Yucayo, située à lextrémité dela baie entre les deux rivières de Yumuri et de San-Juan. Matanzas a debeaucoup dépassé les limites de la péninsule pour former, sur la rivegauche du Yumuri, le faubourg élégant de Versailles (Versalles), et à lest,par delà le San-Juan, les quartiers industriels de Pueblo Nuevo, où setrouvent les entrepôts et la gare prin
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . nciennes de Cuba. Au seizième siècle, les habitants de la Havane y possé-daient des porcheries el des plantations de manioc1, mais le bourg ne futbâti quen 1695, sur la pointe de terre de Yucayo, située à lextrémité dela baie entre les deux rivières de Yumuri et de San-Juan. Matanzas a debeaucoup dépassé les limites de la péninsule pour former, sur la rivegauche du Yumuri, le faubourg élégant de Versailles (Versalles), et à lest,par delà le San-Juan, les quartiers industriels de Pueblo Nuevo, où setrouvent les entrepôts et la gare principale. Sur la grande place de Matan-zas a été fusillé en 1844 le poète Placido, accusé davoir voulu souleverles noirs. La ville est dominée au nord par le chaînon de la Cumbre, quicommande le panorama grandiose de la ville et du port. La région qui sétend au sud et à lest de Matanzas vers Cardenas est laplus fertile de Cuba et possède les sucreries et les raffineries les plus impor- 1 Bernai Diaz, ouvrage cité. i!!!ll!|!;;.. 87 MATANZAS. 691 tantes: aussi la ville a-t-elle pu se rendre commercialement indépendante dela Havane, et trafiquer directement avec le monde entier, surtout avec lesEtals-Unis : de toutes les cites cubanaises, Matanzas est celle dont la popu-lation a le caractère le plus entreprenant, le plus influencé par lexempledes Américains du Nord. Malheureusement, le port proprement dit est engrande partie obstrué par les alluvions, et les navires dun fort tirant deaudoivent mouiller au large dans la rade. Près de Matanzas, comme à la K° 149. MATANZAS. (Juest de Taris
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