Le diable amoureux, roman fantastique . bles, etson origine est assez noble pour quon ne doiveen parler ici quavec les plus grands ménage-ments. Il fut inspiré par la lecture du passage ÉPILOGUE. i89 dun auteur infiniment respectable, dans lequel ilest parlé des ruses que peut employer le Démonquand il veut plaire et séduire. On les a rassembléesautant quon a pu le faire, dans une allégorie oùles principes sont aux prises avec les passions :lâme est le champ de bataille; la curiosité engagelaction, lallégorie est double, et les lecteurs senapercevront aisément. On ne poursuivra pas lexplicatio


Le diable amoureux, roman fantastique . bles, etson origine est assez noble pour quon ne doiveen parler ici quavec les plus grands ménage-ments. Il fut inspiré par la lecture du passage ÉPILOGUE. i89 dun auteur infiniment respectable, dans lequel ilest parlé des ruses que peut employer le Démonquand il veut plaire et séduire. On les a rassembléesautant quon a pu le faire, dans une allégorie oùles principes sont aux prises avec les passions :lâme est le champ de bataille; la curiosité engagelaction, lallégorie est double, et les lecteurs senapercevront aisément. On ne poursuivra pas lexplication plus loin :on se souvient quà vingt-cinq ans, en parcourantlédition complète des œuvres du Tasse, on tombasur un volume qui ne contenait que léclaircisse-ment des allégories renfermées dans la Jérusalemdélivrée. On se garda bien de louvrir. On étaitamoureux passionné dArmide, dHerminie, deClorinde ; on perdait des chimères trop agréablessi ces princesses étaient réduites à nêtre que desimples emblè NOTES. Nous donnons ici le premier déuoûment, que lauteura changé, selon le compte quil en rend dans lépilogue quiest à la fin de la nouvelle. Après ces mots : « dun gentilhomme enfin, » il y avait : Elle voulut insister, jétais devenu inflexible. Mimputantle malheur des miens, jeusse exposé ma tête à tous lesrisques, et eussé-je pu redouter des châtiments, jétais dé-terminé à les affronter, à les souffrir, plutôt que de demeureren proie aux remords qui déchiraient mon cœur. Cétait dans cette disposition que je mavançais vers lesmurs qui mavaient vu naître, et que je devais trouver bientôtremplis du deuil que jy avais causé. Les mulets, quoiqueforts, ne marchaient pas assez vite au gré de mon impa-tience : « Fouette donc, malheureux, fouette! » disais-je aumuletier. Il fouette ; et, en effet, les mulets hâtent le pas. Je découvrais déjà, mais dassez loin, le sommet des toursdu château; pour animer encore davant


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