Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, sa vie et ses IV, Lettres . Enfin, mon très-cher Père, inculquez au Père que sur-tout il fasse comprendre la fin de cet Institut, et que les moyensmarqués pour y parvenir sont uniques. Je vousparle sans loisir depenser ce que je vous dis, mais vous mentendrez prou ; que sinous eussions pu écrire au Père dom Juste, nous leussions laitet longuement. Il est nuit; bonsoir, mon très-cher Père, toutuniquement bon. Dieu soit béni! Conforme à loriginal gardé aux Archives de la Visitation dAnnecy. *J LETTRE LXXXIII A LA MÃRE MARIE-J


Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, sa vie et ses IV, Lettres . Enfin, mon très-cher Père, inculquez au Père que sur-tout il fasse comprendre la fin de cet Institut, et que les moyensmarqués pour y parvenir sont uniques. Je vousparle sans loisir depenser ce que je vous dis, mais vous mentendrez prou ; que sinous eussions pu écrire au Père dom Juste, nous leussions laitet longuement. Il est nuit; bonsoir, mon très-cher Père, toutuniquement bon. Dieu soit béni! Conforme à loriginal gardé aux Archives de la Visitation dAnnecy. *J LETTRE LXXXIII A LA MÃRE MARIE-JACQUELINE FAVRE SUPBRIEUBE A i,\o\ Recevoir avec simplicité les soulagements nécessaires à la santé. â Nouvelles dela communauté dAnnecy et des poursuites faites à Rome pour lérection de laVisitation en Ordre religieux. â Fermeté déployée à légard dune enfantincorrigible. VIVE [- JÃSUS. Annecy, -J8 septembre 1616. Ma très-chère fille, Je viens de recevoir vos lettres, et premièrement je vous distouchant laversion que vous avez à recevoir les soulagementsiv. 10*. *âlè: * JJa â â â â ^^â ^â â â i 146 LETTRES DE SAINTE CHANTAL. que lon désire, quil la faut absolument surmonter, et userdune douce condescendance; car enfin vous les édifierez mieuxpar là quen tracassant et faisant votre propre volonté conten-tieusement. Il faut dire simplement, naïvement et véritablementvos incommodités; au partir de là , obéir; et quelles fassentde même en leurs incommodités, autrement vous leur appren-drez dêtre opiniâtres sous le prétexte dun grand courage. Nevoilà -t-il pas dire naïvement la vérité à ma très-chère fille? Dieu sait si je suis consolée de ce que notre petite cadettefait si bien. Ma SÅur Péronne-Marie fait aussi sa charge avec unsoin et utilité nonpareils . Il fait bon prêcher avec les actionsde vertu, outre quelle dit fort bien ce qu


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