Lettres du Duplessis de la Compagnie de Jésus . a la carrièredes armes. Après avoir servi à Cataracoui, il passaen France en 1733 pour se procurer de lavancementet revint au pays en 1734. Le 29 mai 1742, il était aide major des troupesde la colonie lorsquil épousa à Québec GenevièveElizabeth Guillemin, fille de Charles Guillemin, enson vivant conseiller au conseil supérieur de la colonie,et de feue Françoise Lemaître de la Morille. Mgr dePontbriant, évêque de Québec, bénit ce mariage auquelassistaient Daniel de Beaujeu, officier aide-major, APPENDICE \ll Nicolas Gaspard Boiicault, lieut


Lettres du Duplessis de la Compagnie de Jésus . a la carrièredes armes. Après avoir servi à Cataracoui, il passaen France en 1733 pour se procurer de lavancementet revint au pays en 1734. Le 29 mai 1742, il était aide major des troupesde la colonie lorsquil épousa à Québec GenevièveElizabeth Guillemin, fille de Charles Guillemin, enson vivant conseiller au conseil supérieur de la colonie,et de feue Françoise Lemaître de la Morille. Mgr dePontbriant, évêque de Québec, bénit ce mariage auquelassistaient Daniel de Beaujeu, officier aide-major, APPENDICE \ll Nicolas Gaspard Boiicault, lieutenant-général de lami-rauté, Guillaume Cîuillcniin, assesseur au conseil supé-rieur, Franrois Leiuaître de la Morille, oncle de lamariée. Le ^mai 1 7-1-9, Charles Denis Duplessis deMoranqx)nt fut nommé prévôt des maréchaux duCanada, à la place de Denis de Saint-Simon (jui venait^:^. rf*,^*»-^^^ Les lettres du P. Duplessis et de la mère de Sainte-Hélène nous ont fait connaître le caiactère du prévôtdes maréchaux. La mère de Ste-Hélène nous le montredans sa jeunesse, fort éveillé, naimant quà rire et àdépenser. Le P. Duplessis tremblait pour son espérait avoir de lui ([uelque consolation, mais ilconserva jus(iuà la tin son humeur légère et capri-cieuse. Les documents contemporains le donnentcomme un homme desprit et intelligent, mais il futpour sa famille, si bonne et si pieuse, une source den- 1. Kilitsel Ordoniianees III-p. H^ VIII APPENDICK nui et dinquiétude. Ce cadet de bonne famille avaithérité de sa mère dun teinpéramnient plein de feu etde vivacité, mais il était plutôt enfant prodigue quemauvais sujet. Cest le témoignage que lui rend de lEstang qui vécut dans son intimité àParis, où il sétait réfugié vers la fin du régime fran-çais. Sa femme supporta patiemment les déboiresquil lui fit subir. On


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