Œuvres illustrées de George Sand . ngénieusement obte-nus dans toutes les nuances désirables par la fabrique deverrolerie de Murano, nos illustres maîtres mosaistes, etnos riches corporations, et nos joyeuses compagnies, toutcela nexiste plus que pour constater, par des monu-ments, par des ruines ou par des souvenirs, la splendeurdes temps qui ne sont plus, s Le jour parut à lhorizon. Les mouettes cendrées sé-levèrent en troupes du fond des marécages de Palestrine,et sillonnèrent en tous sens lair, qui blanchissait sensi-blement de minute en minute. Le soleil se leva avec unerapidité qui métai


Œuvres illustrées de George Sand . ngénieusement obte-nus dans toutes les nuances désirables par la fabrique deverrolerie de Murano, nos illustres maîtres mosaistes, etnos riches corporations, et nos joyeuses compagnies, toutcela nexiste plus que pour constater, par des monu-ments, par des ruines ou par des souvenirs, la splendeurdes temps qui ne sont plus, s Le jour parut à lhorizon. Les mouettes cendrées sé-levèrent en troupes du fond des marécages de Palestrine,et sillonnèrent en tous sens lair, qui blanchissait sensi-blement de minute en minute. Le soleil se leva avec unerapidité qui métait inconnue, et la beauté de cette ma-tinée me jeta dans une sorte dextase. « Voilà la seule chose que létranger ne puisse pasnous ôter, me dit labbé avec un triste sourire; si un dé-cret pouvait empêcher le soleil de se lever radieux surnos coupoles, il y a longtemps que trois sbires eussentété lui signifier de garder ses sourires et ses regards da-mour pour les murs de Vienne. » FIN DES MAITllES MOSAÏ (l/OMAV: 1/10 RELATION DUN VOYAGE CHEZ LES SAUVAGES DE PARIS LETTRE A UN AMI. Jusquici, mon vieux ami, tu mas liumilié de la supé-riorité comme voyageur, et tandis que je navais à teparler que de Venise ou de Paluia , loi, Malgache intré-pide, tu me promenais, dans tes récits merveilleux, delAtlas au cap de Bonne-Espérance, et de Sainte-Hélène àlile Maurice. Il était temps de me lancer à mon tourdans les grandes expéditions. Ce désir mavait tourmentédurant toute ma jeunesse, et, sur le déclin de mes jours,je sentais bien quil fallait renoncer à mes rêves, ouchanger enfin en exploits sérieux de longues et stérilesvelléités. Cest pourquoi, pas plus loin quhier matin, je me dé-cidai au départ, et, de retour le soir même, après la plusheureuse traversée, je me promis de tadresser le récitde mes aventures. Ne voulant pas faire les choses à demi, je me dirigeaidun seul bond vers les antiques solitudes du NouveauMonde, et apr


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