. L'ombrelle--le gant--le manchon; . etest presque la même. Ilajoute cependant ces mots :« 11 ny a que les femmes quiportent des Parasols, et mêmelies nen portent quau printemps,lété et en automne. » — Richelet con-fine presque au xvin= siècle, il est vrai, puisquil meurtpeu de temps avant la fin du règne de Louis le nous porte à laurore de la Régence, et une renais-sance va sopérer dans la coquetterie féminine. Nousallons donc retrouver notre Ombrelle dans des partiesgalantes, soutenue par des petits nègres à turbans; déjànous la voyons décorée de crépines dor et defiilés desoie, r
. L'ombrelle--le gant--le manchon; . etest presque la même. Ilajoute cependant ces mots :« 11 ny a que les femmes quiportent des Parasols, et mêmelies nen portent quau printemps,lété et en automne. » — Richelet con-fine presque au xvin= siècle, il est vrai, puisquil meurtpeu de temps avant la fin du règne de Louis le nous porte à laurore de la Régence, et une renais-sance va sopérer dans la coquetterie féminine. Nousallons donc retrouver notre Ombrelle dans des partiesgalantes, soutenue par des petits nègres à turbans; déjànous la voyons décorée de crépines dor et defiilés desoie, rehaussée de panaches de plumes, montée sur desbambous des Indes, couverte de soies changeantes,enjolivée de mille et une manières, digne en un mot dejeter une ombre discrète sur les visages roses et délicatsque Pater, Vanloo, Lancret, la Rosalba et Latour sin-génièrent à reproduire dans des peintures lumineusesou de frais pastels, dans ces tableaux enchanteurs oùsourit encore la coquetterie du passé.. objets de parureentre la main desfemmes, POmbrelle, hau siècle dernier, devientpresque, comme lÉventail,un léger et gracieux hochetqui sert à ponctuer une expres-sion, à arrondir un geste,armer une attitude à peindre larêverie lorsque, conduite par unejolie main indolente, la pointe tracede vagues dessins sur le sable. Ausouffle brûlant des déclarations amoureuses, souvent lafrêle Ombrelle séchappe des mains dune belle en signedarmistice et comme un aveu dabandon. Quelle soit ouverte et gentiment tenue au-dessus deschevelures poudrées, ou fermée et frôlant le brocartdes jupes, cest encore le «balancier des grâces ». Ellefait valoir les nonchalances sur le siège rustique desparcs, sous les envoûtements des grottes, et elle ajoutedu piquant à la mutinerie des caillettes qui se défendenten se raillant contre de libertines attaques. En un mot,dans les légères allégories amoureuses du siècle, elle estdigne de paraître dans ces
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