. L'illustration : journal universel . res taïup pour4,000 hommes établi en 1838,près du seul arbre que nour-risse actuellement la plaine dO-ran. Ce pauvre arbre, — doi til a pris lu noui, — semble hon-teux , triste, ellrayé de sonisolement. Soit que le chagriuait miné sa sau é, soit quilcraigne en se développant detenter la cupidité de ladmini:-tralion des loréts, si raremei tsatisfaite à plusieurs lieues ala ronde, soit quil rougissedêtre trop vu de tous côtes, ilreste tout chétif et tout petit,il ne parait pas fier de cet ai-ticle ((> quon lui fait toujourslhonneur de mett


. L'illustration : journal universel . res taïup pour4,000 hommes établi en 1838,près du seul arbre que nour-risse actuellement la plaine dO-ran. Ce pauvre arbre, — doi til a pris lu noui, — semble hon-teux , triste, ellrayé de sonisolement. Soit que le chagriuait miné sa sau é, soit quilcraigne en se développant detenter la cupidité de ladmini:-tralion des loréts, si raremei tsatisfaite à plusieurs lieues ala ronde, soit quil rougissedêtre trop vu de tous côtes, ilreste tout chétif et tout petit,il ne parait pas fier de cet ai-ticle ((> quon lui fait toujourslhonneur de mettre devantson nom; on dirait quil replieses nraiicbes sur elles-mêmeset quil n eu étende pas com-plètement les feuilles, commepour se dérober aux inspire plutôt la pitiéque lenvie. Bien que la chaleur se fit cruellement sentir,nous ne nous reposâmes pas un seul instant sous son om-brage, car la lêle devait être commencée. De tous cotés, au-tour de nous, nous voyions apparaître des ombies blanclus. 3ui se dirigeaient vers le même point, et il nous semblaitéjà entendre les roulements répétés dune fusilladis éloi-gnée. Cependant, quelle que fût notre impatience darriver,nous nallions plus quau pas. Au delà du Figuier, nous avions dû, nous écartant de toutes les routes tracées, prendre,comme on dit, ù travers champs. Plus nous avancions, plusle terrain devenait acidenté. Après avoir traversé et dépassélcxtrémilé de la S;bkha, dont 1rs eaux apparentes nétaient en réalité quune épaisse couche de sel, nos pauvres chevauxne firent plus que gravir péniblement en zigzag des coteauxabrupts, ou descendre plus vite quils ne le voulaient despentes non moins roides. .lavais mis pied à terre, et, niar- LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 2n chant un peu i lavenliire, jescaladais toutes les collinesqui se dressaient devant moi avec dautant plus dardeur quejespérais, en arrivant au sommet, apercevoir enfin à m^spieds riiippodrome


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