Architecture, ou, Art de bien bastir . erchans dauoir plus^ toft DE VITRVVE. zi toftexpedié,nefamurent a efquarrir ces pierres par le dehors, ains feulement les ren-gentalareigleaupluspresduiull;c:puis rempliflentles entredeux de bloccage,rurc|uoy ilz gettent du mortier rtelenient quen celle manière de baftir fe font troiscroufl:cs,afauoir deux des fuperficies du deuât,& du derrière, & la troyfieme du my-lieu,Iaquelle eft farcie de bloccage,comme diû eft. Les Grecz ne font pas ilz ne les mettent en œuure fans eftre premieremetefquarnes par vn cofî:c:&: ne laiilent pomt dentredeux po


Architecture, ou, Art de bien bastir . erchans dauoir plus^ toft DE VITRVVE. zi toftexpedié,nefamurent a efquarrir ces pierres par le dehors, ains feulement les ren-gentalareigleaupluspresduiull;c:puis rempliflentles entredeux de bloccage,rurc|uoy ilz gettent du mortier rtelenient quen celle manière de baftir fe font troiscroufl:cs,afauoir deux des fuperficies du deuât,& du derrière, & la troyfieme du my-lieu,Iaquelle eft farcie de bloccage,comme diû eft. Les Grecz ne font pas ilz ne les mettent en œuure fans eftre premieremetefquarnes par vn cofî:c:&: ne laiilent pomt dentredeux pour mettre des petites parmyles grandes en la face de la muraille,ams la rendent maiîuie par celles quilz ont la éga-lées, & faides dvne mefme efpoilîeur. Toutesfois oultre cela iizen trauerfent desgrandes et longues efquarries de toutes pars,quilz nommét Diatones,ceil: a dire efté-dues ou ayguilJes, lefquelles en trauerfant toute lefpoiffeur de la muraille, la lyent, 6cluy donnent vne bien grande fermeté.. r^r r ( r f -f- -t- -1 -t—i ? Il 1 1 1 1 1 1 1 1 r 1 Il II II II III 1 1 III 1 Il III 1 , , 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 . 1 1 1 1 1 11 II 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Ainfi donc fi par linftruftion de ces miens Commentaires quelqun veult choifirou élire vne forme pour bien bafl:ir,il pourra faire vn ouurageperdurableda ou fil be-fongne de bloccage mollet, ne farreftat iinon a la beaultérquand fon édifice deuiêdravn petit ancien,il lera bien difticile quil ne pourtant quand Ion vïent a priferles maifons particulières, Ion ne regarde pas combien leurs murailles ont première-ment coufté a fairermais quand par les comptes ou regiftres Ion vient a trouuer la D liij SECOND LIVRE miTe qui en a efléfaidejondeduid de celle fommevnequatrcvingdeme partie pourchacun an de leur vieillefle:& ce qui refte,lon le faid: payer par les achapteurs,ouceulx qui les ont tenues a louage,aux vendeurs & propriétaires: & difent les maiftresiurez quelles ne fauroient durer plus


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