Journal de ce qui s'est fait pour la reception du roy dans sa ville de Metz, le 4aoust 1744 : avec un recuëil de plusieurs piéces sur le même sujet, & sur les accidens survenus pendant son séjour . s Les preftiges de cette image Ne trompent que pour mieux charmer. La fplendeur de ces Lieux étalé lempirée :Transfuges des Palais de la Voûte azu ée>Dieux, fixez-vous ici fes feux étincelans ?La flamme peint nos vœux : Que d Emblèmes heureufes l • Par tout des traces lumincufes Dévoilent des objets Fils de Sémélé prodiguant fes largcfles,Verfe loubli des maux : Quel attravant féjour


Journal de ce qui s'est fait pour la reception du roy dans sa ville de Metz, le 4aoust 1744 : avec un recuëil de plusieurs piéces sur le même sujet, & sur les accidens survenus pendant son séjour . s Les preftiges de cette image Ne trompent que pour mieux charmer. La fplendeur de ces Lieux étalé lempirée :Transfuges des Palais de la Voûte azu ée>Dieux, fixez-vous ici fes feux étincelans ?La flamme peint nos vœux : Que d Emblèmes heureufes l • Par tout des traces lumincufes Dévoilent des objets Fils de Sémélé prodiguant fes largcfles,Verfe loubli des maux : Quel attravant féjour î Metz, ccft beaucoup pour tes richeflcs i Mais ccft trop peu pour ton amour. Tout sécoule ; Saturne à fa courfe fidèleSéloigne en saprochant, & déjà d un coup daîteCe cruel dcftrudcur moiflbnne nos ces objets ftapans tombent, sanéantiflcnt j Que ces beaux Jeux sévanoiiifTent > Mon Roi fulfit à mes dé fpedacles pompeux vont bien-tôt difparoîtrc^Les yeux par leur éclat ne feront plus charmés i Mais Loiiis verra-t-il décroître Le zélé qui les a formés ï • Le Feu dArtifice peine àias la Mozelie. G * **, Chanoine Régulier >. ODE SUR LE RETABLISSEMENT DE LA SANTE- DU ROY- Du haut de la Voûte azurée,Qiielle Déeffe fend les airs,Et vicntdc mille attraits parée,Rendre la joye à lUnivers ? Don du Ciel, fanté bienfaifantc,Ceft toi, japerçois ton flambeau iLa nature foible, expirante,A ton afpâ: fort du tombeau. Un brillant fiUon de lumière,Tannonce à mes yeux ébloiiis ;Tu viens fauver la France entière,Puifquc tu viens fauver Louis. Hélas ! tandis quà la Vidoire,Menant lui-mcme fes Guerriers,Nous le voyons couvert de gloireCourir à de nouveaux lauriers. Des fleurs qui couronnoient nos tê démon flétrit les couleurs,Et foudain terminanr nos fêtes,Ouvrit la fourcc de nos pleurs .< Dans lhorreur dune nuit avons vu lheure où les DieuxAUoient redemander au Monde,Leur préfent le


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