Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de . , ce serait, daprès la formule, celui des micromesconsidérés isolément, puisque,ainsi que nous avons eu occa-sion de le répéter déjà plusieursfois, cest leur dualisme quiconstitue les atomes et les molé-cules des corps tels que nousles connaissons. Daprès les conséquences IIet III, ils devraient prendreplace au-dessus de Taxe OXsur la courbe comprise entreles ordonnées correspondantesaux abscisses r = 0 et r = -§?• Animés dès lors dune forcerépulsive plus grande que cellené
Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de . , ce serait, daprès la formule, celui des micromesconsidérés isolément, puisque,ainsi que nous avons eu occa-sion de le répéter déjà plusieursfois, cest leur dualisme quiconstitue les atomes et les molé-cules des corps tels que nousles connaissons. Daprès les conséquences IIet III, ils devraient prendreplace au-dessus de Taxe OXsur la courbe comprise entreles ordonnées correspondantesaux abscisses r = 0 et r = -§?• Animés dès lors dune forcerépulsive plus grande que cellenécessaire pour satisfaire auxéquations des conséquences IIet III fig. 12), ils ne pourraientse dualiser sous la forme dato-mes, cest-à-dire de la matièretelle quelle se présente à nature aussi inconnueque létaient celle de lair et desgaz pour les philosophes anté-rieurs à Pascal et à Torricelli,cette sorte de protomorphismede la matière (quon nous par-donne celte expression) serait douée dune élasticité presqueégalement parfaite pour toutes les distances comprises entre 0. Fig. 12 ( 72 ) et^(*), qui sont les seules quelle puisse occuper puisque, sielles venaient à dépasser la distance^, leur force répulsiveserait diminuée au point de leur permettre de se dualiser et deformer ainsi des atomes et des molécules. Ces micromes, dans cet état spécial, et auxquels il convien-drait peut-être de donner, avec Gerhard, le nom de monades,occuperaient, en vertu de leur grande force répulsive, la tota-lité de lespace, et, leur distance étant plus petite que — , ilspénétreraient tous les corps qui en seraient en quelquesorte imprégnés. Incapables dacquérir une puissance vivequelconque, puisque (10bis) u0 devient imaginaire pour r < ^?ils ne pourraient en absorber et ne subiraient que des varia-tions dans lintensité de leur action répulsive. Cette conception dun quatrième état, ainsi quon le voit,donne presque exacte
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