Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . Dès maintenant, si vousle désirez. â Non ! un peu plus tard ! Lasemaine prochaine. â Va pour la semaine pro-chaine ! Je serai exact au rendez-vous. Apparemment, le révérendministre se réservait du temps,afin de préparer ses armes. Dun commun accord, on fixeau 29 juin ce tournoi théologique. La nouvelle se répand dansla contrée comme une traînée depoudre. Au jour marqué, une foule immense, avide de suivre lespéripéties du combat, accourt à Osgatliorpe, de plusieurs lieues à laronde. La multitude est si co
Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . Dès maintenant, si vousle désirez. â Non ! un peu plus tard ! Lasemaine prochaine. â Va pour la semaine pro-chaine ! Je serai exact au rendez-vous. Apparemment, le révérendministre se réservait du temps,afin de préparer ses armes. Dun commun accord, on fixeau 29 juin ce tournoi théologique. La nouvelle se répand dansla contrée comme une traînée depoudre. Au jour marqué, une foule immense, avide de suivre lespéripéties du combat, accourt à Osgatliorpe, de plusieurs lieues à laronde. La multitude est si compacte quil est difficile au P. Noble et auP. Gooke, son compagnon, de se frayer un chemin jusquau centre dela place. Là , sur une estrade, ils trouvent le recteur anglican de laparoisse, flanqué de sept clerg)-men de léglise gouvernementale etdune légion de ministres des sectes dissidentes. Nétant pas très sûr de lui, le curé schismatique avait cherchéà se ménager du secours, en cas de besoin. A la vue de tant de prédicants de mensonge, le P. Noble ne. Le P. John Noble. 538 DANS LES ILES BIllTANNIQUES seffraya pas, mais il sentit son courage redoubler, et, se penchantà loreille du P. Cooke, il murmura : â Les voilà tout un régiment et nous ne sommes que deux !Nimporte! En avant! Pour Dieu et pour les âmes î Afin dêtre mieux entendu, il grimpe sur une voiture. â Dabord, dit-il, jénoncerai lenseignement de lÃglise catholiquetouchant lintercession des saints. De son côté, votre ministre exposeracelui de léglise anglicane. Le point du débat ainsi précisé, nousfournirons chacun nos preuves. La foule applaudit à une proposition si le ministre proteste : â Je ne suis pas venu ici pour exposer lenseignement de notreéglise : je suis venu pour discuter avec vous. â Moi aussi! réplique le P. Noble. Mais comment discuter, si nousne savons pas sur quoi? Je vais donc,
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