Fables de La Fontaine . au bout une ombre qui vous Fortune a, dit-on, des temples à Surate :Allons là. Ce fut un de dire et de bronze, humains, celui-là fut sans douteArmé de diamant, qui tenta cette route,Et le premier osa labyme défier! Celui-ci, pendant son voyage, Tou. Aâ les yeux vers son villagePlus dune fois, essuyant les dangersDes pirates, des vents, du calme, et des rochers,Ministres de la Mort : avec beaucoup de peinesOn sen va la chercher en des rives lointaines,La trouvant assez tôt sans quitter la arrive au Mogol : on lui dit quau JaponLa F


Fables de La Fontaine . au bout une ombre qui vous Fortune a, dit-on, des temples à Surate :Allons là. Ce fut un de dire et de bronze, humains, celui-là fut sans douteArmé de diamant, qui tenta cette route,Et le premier osa labyme défier! Celui-ci, pendant son voyage, Tou. Aâ les yeux vers son villagePlus dune fois, essuyant les dangersDes pirates, des vents, du calme, et des rochers,Ministres de la Mort : avec beaucoup de peinesOn sen va la chercher en des rives lointaines,La trouvant assez tôt sans quitter la arrive au Mogol : on lui dit quau JaponLa Fortune pour lors distribuoit ses grâces. Il y court. Les mers étoient lasses De le porter ; et tout le fruit Quil tira de ses longs voyages,Ce fut cette leçon que donnent les sauvages :Demeure en ton pays, par la nature Japon ne fut pas plus heureux à cet homme Que le Mogol lavoit été : Ce qui lui fit conclure en sommeQuil avoit à grand tort son village quitté. Il renonce aux courses ingrates,. ^ieJ aetcœy C^ogy. cvT^e. /? ^Sa/éé /3, LIVRE VIL n7 Revient en son pays, voit de loin ses pénates,Pleure de joie, et dit : Heureux qui vit chez soi,De régler ses désirs faisant tout son emploi ! Il ne sait que par ouï-direCe que cest que la cour, la mer, et ton empire ,Fortune, qui nous fais passer devant les yeuxDes dignités, des biens, que jusquau bout du mondeOn suit, sans que leffet aux promesses réésormais je ne bouge, et ferai cent fois mieux. En raisonnant de cette sorte,Et contre la Fortune ayant pris ce conseil, Il la trouve assise à la porteDe son ami plongé dans un profond sommeil. FABLE XIII. -— Les deux Coqs. vivoient en paix : une poule survint, Et voilà la guerre allumé, tu perdis Troie ! et cest de toi que vint Cette querelle enveniméeOù du sang des dieux même on vit le Xante teint!Long-temps entre nos coqs le combat se bruit sen répandit par tout le voisinage :La gent qui porte crête au


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