. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. oo4 BOTANIQUE L'intervalle entre la gaine cotylédonaire (Gc) et la première racine R( est resté très petit. Le tubercule T, formé sur la face dorsale de la jeune plante du côté de la première feuille f\, a pris un très grand dévelop- pement dans le prolongement apparent de la tige principale. A ce stade, le jeune tubercule renferme déjà une abondante réserve amylacée répartie dans tout le tissu fondamental interne. La région cor- ticale ne renferme pas d'amidon. -Or. FiG. h. Stade HT. â Comme stade plus avancé, nous prendrons la j
. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. oo4 BOTANIQUE L'intervalle entre la gaine cotylédonaire (Gc) et la première racine R( est resté très petit. Le tubercule T, formé sur la face dorsale de la jeune plante du côté de la première feuille f\, a pris un très grand dévelop- pement dans le prolongement apparent de la tige principale. A ce stade, le jeune tubercule renferme déjà une abondante réserve amylacée répartie dans tout le tissu fondamental interne. La région cor- ticale ne renferme pas d'amidon. -Or. FiG. h. Stade HT. â Comme stade plus avancé, nous prendrons la jeune plante au moment où son tubercule cesse d'être sphérique et commence à s'al- longer en s'enfonçant verticalement dans le sol. Le tuber- cule a alors atteint la grosseur d'un petit pois. Des racines nettement endogènes, de plus fort calibre que la première racine, s'insèrent sur le tubercule (fig. 4). Il arrive parfois que l'allongement du tubercule ne se produit que la seconde année. Mais souvent, en particu- lier, lorsque la germination s'est faite de bonne heure au printemps, le tubercule arrive à ce stade dès la pre- mière année. Dans ce cas, la tige principale s'est allongée; tandis que les entre-nÅuds 1 et 2 sont restés nuls, le troisième entre-nÅud mesure environ ^ centimètres. Le cinquième et le sixième entre-nÅuds pourront également être plus ou moins allongés. L'allongement du tubercule à ce stade est dû à la formation d'un point de végétation dans sa région inférieure. Si l'on fait une sec- tion verticale de ce point de végétation, on voit que la surface est for- mée par deux assises de grandes cellules subérifiées formant un revê- tement protecteur analogue au liège des pilorhizes. Sous ce liège se trouve le cambiforme qui l'a produit, puis plus intérieurement deux ou trois assises de tissu fondamental secondaire. Plus pr
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