. Supplément a la monographie des histerides . s nosAnnales et fatigué si longtemps nos collègues; et déjà jereviens à la charge. Malgré mon désir de laisser de ma famille de prédilection pendant quelquesannées encore, afin de reporter sur dautres insectes lepeu de loisirs que me laissent mes fonctions, je me suis vuforcé de mettre en œuvre sans retard les importants maté-riaux déposés entre mes mains, et de faire profiter lascience des renseignements précieux que je dois à lobli-geance de plusieurs de mes amis. Jétais tenté, je lavoue,de me rendre à linvitation de deux sociétés s
. Supplément a la monographie des histerides . s nosAnnales et fatigué si longtemps nos collègues; et déjà jereviens à la charge. Malgré mon désir de laisser de ma famille de prédilection pendant quelquesannées encore, afin de reporter sur dautres insectes lepeu de loisirs que me laissent mes fonctions, je me suis vuforcé de mettre en œuvre sans retard les importants maté-riaux déposés entre mes mains, et de faire profiter lascience des renseignements précieux que je dois à lobli-geance de plusieurs de mes amis. Jétais tenté, je lavoue,de me rendre à linvitation de deux sociétés savantes, et deleur confier mon nouveau travail ; mais jaurais cru man-quer à la Société entomologique de France, dont je suis undes plus anciens membres et qui ma sacrifié tant de pagesdans ses publications, si enviées par dautres laborieux etsavants entomologistes. Je me serais fait un reproche de (1) Voir pour la Monographie les Annales de 1853,185Zj, 1855,1856 et 1857. 3* iSérie, tome viii. ^^r^^^^T^j^^HT*^^-, 38. 682 DE Marseul. 2 priver mes collègues dun complément à ma Monographie,nécessaire à son usage. On me pardonnera donc, je lespère,et lon me saura plutôt gré navoir pas reculé devant cettelâche ardue et prématurée. Toutes les fois du reste quapparaît un travail sérieux surun groupe jusque là délaissé, lattention des entomologistesest éveillée; les recherches se multiplient; le nombre desespèces grossit, et bientôt les matériaux abondent. Cest cequi est arrivé pour les Histérides : de toutes parts, les nou-veautés affluent. A moi seul, et sans appel préalable auxcollections des autres, je me suis enrichi de plus de deuxcents espèces nouvelles. Plusieurs fort curieuses viennentaugmenter le nombre des genres et combler quelques lacu-nes dans la série, tels que les Scapicœlis et Homalopygus. Je dois à notre éminent collègue M. le comte de Mnizechla connaissance de trois insectes remarquables entre tous,constitua
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