. Musée de Versailles : avec un texte historique . échal futadmirable de sang-froid et de dévouement ; arrivé à grandpeine jusquà Thor, ilse replia de là sur Magdebourg, puis sur Hambourg, où il organisa un systèmede défense formidable, et résista pendant dix mois aux quatre-vingt mille Bussesde Beningsen. Après la déchéance de Napoléon, le général Gérard vint le rem-placer par ordre royal. Le maréchal Davoust revint à Paris, où lavait devancéune accusation de détournement de fonds portée par des actionnaires de labanque de Hambourg, à laquelle il répondit victorieusement en 1814. Pendantles C
. Musée de Versailles : avec un texte historique . échal futadmirable de sang-froid et de dévouement ; arrivé à grandpeine jusquà Thor, ilse replia de là sur Magdebourg, puis sur Hambourg, où il organisa un systèmede défense formidable, et résista pendant dix mois aux quatre-vingt mille Bussesde Beningsen. Après la déchéance de Napoléon, le général Gérard vint le rem-placer par ordre royal. Le maréchal Davoust revint à Paris, où lavait devancéune accusation de détournement de fonds portée par des actionnaires de labanque de Hambourg, à laquelle il répondit victorieusement en 1814. Pendantles Cent Jours, nommé ministre delà guerre, il contribua puissamment à lor-ganisation de cette belle armée qui fut écrasée à Waterloo. Au retour de Louis XVIII, il eut une mission pénible à remplir, celle delicencier les cent vingt mille hommes de la Loire. Sa vie militaire était terminéès ce moment, il ne fut plus question de lui jusquau jour de sa mort quiarriva le 4 juin 1823, à lâge de cinquante-trois o&fefe? ojfeM?! «&*%, sê^b-, 9^*° <*&#*= BATAILLE DEYLAU S IPUWiEIlia s©®? Lheure de la grande guerre venait de sonner encore. Napoléon avait quittéVarsovie et levé ses quartiers dhiver. Le combat de Mohrungen servait deprélude à ce terrible réveil. Le i février, toute larmée était en marche. Lesaffaires de Bergfried, de Waltersdoff, de Deppen, de Hoff, qui avaient eu lieudu 3 au 6 février, mais surtout lenlèvement du plateau de Preussich-Eylau, etla prise de cette ville, que les Russes défendirent avec acharnement depuis lamatinée du 7 jusquà dix heures du soir, annonçaient assez quun engagementgénéral ne pouvait se retarder plus longtemps. En effet, le 8, les deux arméesse trouvaient en présence, à demi-portée de canon lune de lautre. Au pointdu jour, les Russes, au nombre denviron quatre-vingt mille hommes, occu-paient les hauteurs hérissées dartillerie; les Français, inférieurs en nombre, etdans u
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