. Gazette des beaux-arts . LE MUSEE DAUGSBOURG. 507 prairie verte, les fonds bleuissants, lintérêt du sujet complètementsacrifié à laspect pittoresque, tout trahit limitation absolue, avec moinsdesprit dans la touche. Ce faux Breughel montre bien à quel point la. PÛRTR\IT DE ECTEUE UTHON HENRI P^ (Musée dAugsbourg.) Flandre fut alors étudiée et suivie. Il ne reste guère de germanique dansla peinture de Mozart quun monogramme monumental conçu à lan-cienne mode. Lartiste nest plus de son pays que par sa signature. 508 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Joachim Sandrart, le peintre lettré, semble navoir eu
. Gazette des beaux-arts . LE MUSEE DAUGSBOURG. 507 prairie verte, les fonds bleuissants, lintérêt du sujet complètementsacrifié à laspect pittoresque, tout trahit limitation absolue, avec moinsdesprit dans la touche. Ce faux Breughel montre bien à quel point la. PÛRTR\IT DE ECTEUE UTHON HENRI P^ (Musée dAugsbourg.) Flandre fut alors étudiée et suivie. Il ne reste guère de germanique dansla peinture de Mozart quun monogramme monumental conçu à lan-cienne mode. Lartiste nest plus de son pays que par sa signature. 508 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Joachim Sandrart, le peintre lettré, semble navoir eu quune ambi-tion, celle de faire croire quil nest point né à Francfort, quil nest pasmort à Nuremberg. Il réussit assez bien, au Musée dAugsbourg, àtromper les visiteurs qui, sur la foi des biographes, le considèrentcomme un Allemand. Il avait fort étudié lécole flamande. Dans son grandtableau, la Vocation de Saint-Pierre (16Zi(i), il a réuni sur le rivage unecollection de poissons, de crabes et de coquillages; mais Sandrart, àqui manque un peu la légèieté de loutil, a attristé ces brillantes mer-veilles. Il est parvenu, non sans peine, à faire un Snyders noir. Le xviii siècle, qui avait mis le sourire à lordre du jour, nest past
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