. Lettres edifiantes et curieuses ecrites des missions etrangeres parquelques missionnaires de la comp compagnie de Jesus . t juger tout-dun-coup à lœil si cest la même plante qui setrouve en France et dans les Indes. Si cestla même , Monsieur Poivre a rendu unservice considérable aux Teinturiers, en leurfesant connaître la vertu dune plante siutile , quon avait sans savoir sen servir. Sice ne lest pas, il aura au-moins fait plaisiraux Botanistes , en leur découvrant un nou-veau gallium ou caitlelait, qui a , ce sera-Lie , échappé à lAuteur de lHortus J/a-labaricus. Ce qui me fait douter que c


. Lettres edifiantes et curieuses ecrites des missions etrangeres parquelques missionnaires de la comp compagnie de Jesus . t juger tout-dun-coup à lœil si cest la même plante qui setrouve en France et dans les Indes. Si cestla même , Monsieur Poivre a rendu unservice considérable aux Teinturiers, en leurfesant connaître la vertu dune plante siutile , quon avait sans savoir sen servir. Sice ne lest pas, il aura au-moins fait plaisiraux Botanistes , en leur découvrant un nou-veau gallium ou caitlelait, qui a , ce sera-Lie , échappé à lAuteur de lHortus J/a-labaricus. Ce qui me fait douter que cesdeux plantes soient la même, maigre les rap-ports quelles peuvent avoir , cest quaucunBotaniste nattribue au gallium album vul-gare les longues racines qui caractérisent enquelque sor te le chayaver des Indes. Voilà , mon Révérend Père, les remar-ques que jai faites à loccasion de la lettrede Monsieur Poivre , qui a peint au na-turel une plante de chayaver ^ que jai lhon-neur de vous envoyer ; elle pourrait, cesemble , faire plaisir aux curieux , aussi-bienque sa lettre. Jai lhonneur dêtre , etc. 9. © ET CURIEUSE 9. I 3j LETTRE Du Père Posseuin, des 4 et 16 Décembre1743 y à Madame de Sainte-Hyacinthe. A Chrichnapouram, co4 Décembre 174^. Madame, La paix de Notre Seigneur. Avant que dentrer dans la Mission deTelougou, jeus lhonneur de vous écrirelan passé, pour vous apprendre où le bonDieu avait daigné me conduire. Cest doncde la Mission que je vous écris aujourdhui,à cent lieues ou environ de Pondichery, parle chemin que nous fesons. Je ne croyaispas y porter avec moi tous les fléaux deDieu ; il semble cependant que je- les y aiapportés. Vous en pouvez juger, Madame ,parce que je vais vous en dire. Le jour quejarmai de Careïcal h Pondichery, pour merendre ici , le JNabab dArcar fut assassinéà Vclour , ce qui mit le trouble et la divi-sion parmi les Mores, la guerre civile clansle Pays , et retarda notre départ de trois se-maines. En partant


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