. Les Français peints par eux-mêmes . lic! Et comme il faut quechacun vive, tout artiste placé me payera la bagatelle dedeux cl demi pour cent. Jattendrai même , sil le faut,pour être payé , (|uil ait touché ses premiers appointe-ments. Oui, messieurs, la simple et faible rétribution dedeux et demi pour cent. Entrez! entrez! Suivez lemonde ! » Mon individu ouvrit donc son bureau, se mit en cor-respondance avec les acteurs tt les directeurs, et pritnaturellement le titre que vous savez. On la gratifié de-puis du sobriquet de marchand de chair humaine. Lepremier comnjerçant de ce genre 01 si bie


. Les Français peints par eux-mêmes . lic! Et comme il faut quechacun vive, tout artiste placé me payera la bagatelle dedeux cl demi pour cent. Jattendrai même , sil le faut,pour être payé , (|uil ait touché ses premiers appointe-ments. Oui, messieurs, la simple et faible rétribution dedeux et demi pour cent. Entrez! entrez! Suivez lemonde ! » Mon individu ouvrit donc son bureau, se mit en cor-respondance avec les acteurs tt les directeurs, et pritnaturellement le titre que vous savez. On la gratifié de-puis du sobriquet de marchand de chair humaine. Lepremier comnjerçant de ce genre 01 si bien ses affaires,quau bout de quelques années il se retirait avec quinzemille livres de rente. Paris compte en ce moment huitcorrespondants, les plus en faveur sont . D et C.(!e dernier reçut dernièrement un fort joli cadeau delempereur de Ru^sic. Lautocrate, transporté daise à lavue des entrechats et des ronds de jambe de mademoi-selle Taglioni, envoya tout de suite à M. C*, qui est LE lUSAMATIOUF 93. spécialement chargé des entrngements pour Sainl-Pétcrs-bouriï, une lettre des plus Qalteuses, accompagnée dunetabatière en or onriciiie de pierreries. Le correspondant fuit peu daffaires avec les tlié;Uresde Paris, et cela par une raison tonte simple : nos direc-teurs nengagent guère un artiste que de la main à lamain et sur une réputation à peu prés établie Cependantil obtient parfois et sur une de nos scènes le début dequeliiue célébrité de province. Il se charge, lorsquunacteur doit partir en congé, de traiter en son nom avecles villes qui veulent le posséder. Si Paris nest pas ap-provisionné par lui, en revanche le reste de la France, laBelgique, la Prusse, lAllemagne, lAngleterre, la Russie,et jusquaux Etats-Unis et à la Tur<iuie, sont inondés deses envois. Il nest pas sur la surface du globe do ville,de bourg, de village, nimporte le degré de latitude,pourvu quil y ait une salle de spectacle, qui ne soientparfait


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