. Les Franciscains et le Canada. --. heverde le faire mourir et les obliger de les assister en leurguerre contre les Iroquois, lesquels Sauvages prirentle garçon, le lièrent à un poteau, le brûlant peu à il était en ces douleurs extrêmes, il luicoupèrent les mains, les bras, lui levant les épaules,et étant encore vif lui donnèrent tant de coups decouteaux, quil mom-ut ainsi cruellement, et chacunen emporta sa pièce quils mangèrent^ Quel spectacle, quelle horreur, quelle cruauté,quelles représailles ! Comme en face de telles scènes,un cœur de missionnaire devait souhaiter ardemmentvoi


. Les Franciscains et le Canada. --. heverde le faire mourir et les obliger de les assister en leurguerre contre les Iroquois, lesquels Sauvages prirentle garçon, le lièrent à un poteau, le brûlant peu à il était en ces douleurs extrêmes, il luicoupèrent les mains, les bras, lui levant les épaules,et étant encore vif lui donnèrent tant de coups decouteaux, quil mom-ut ainsi cruellement, et chacunen emporta sa pièce quils mangèrent^ Quel spectacle, quelle horreur, quelle cruauté,quelles représailles ! Comme en face de telles scènes,un cœur de missionnaire devait souhaiter ardemmentvoir le christianisme semparer au plus tôt de cesmisérables peuples pour les humaniser. Le Frère Gervais Mohier, témoin de la cruautésauvage, le fut aussi de la miséricordieuse bontéde Dieu. Il fut le ministre de sa grâce en faveurde Napagabiscou, celui-là même qui, en qualitéde capitaine, avait été avec les Montagnais, sem-parer des deux Iroquois dont nous venons de parler. 1. Champlain, Œuvres, p. i CHAPITRE XXXIII NAPAGABTSCOU NAPAGABiscou, appelé par les Français Tré-gatin, était un de ces charlatans sauvagesqui prétendaient guérir les malades selon la mé-thode que nous avons déjà décrite. Il était Algon-quin de nation. Sagard attribue sa conversion audiscours que fit le Père Le Caron après le baptêmedu petit Louis. Chiméourinion qui, le premier, répondit au Père-Joseph, avait promis que les capitaines tiendraientconseil le lendemain pour délibérer sur les avis duRécollet. Ils tinrent parole. Les barbares, dit Sagard, ayant ruminé le dis-cours de ce bon Père, tinrent conseil par entre euxet résolurent de se faire instruire et donner de leursenfants pour être enseignés en la voie du ciel, commeil leur avait été dit. Ils députèrent deux capitainespour lui en donner avis, savoir Chiméourinion etEscouachit, lesquels le prièrent de se transporteravec eux à Québec, où le sieur de Champlain et leSauvage Mahigan A


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