L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . ide et puérile, qui semblerait désigner M. de la lautre côté, est le parti des dévots, des prêtres et des jésuites, des jansé-nistes qui triomphent ensemble dune telle vengeance. Au bas du piédestal sontles ouvrages les plus impies de cet auteur que dévorent les llammcs. Celteestampe est intitulée Ln Venr/eance iliviu:. » 3. Mémoires secrets, t. VII, p. 170 : « Lautre gravure, plus simple et plussagement composée, est le pendant de celle-ci, et a été faite pour le a pour titre La Veiu/
L'estampe satirique et la caricature en France au 18e siècle; préfde Maurice Tourneux . ide et puérile, qui semblerait désigner M. de la lautre côté, est le parti des dévots, des prêtres et des jésuites, des jansé-nistes qui triomphent ensemble dune telle vengeance. Au bas du piédestal sontles ouvrages les plus impies de cet auteur que dévorent les llammcs. Celteestampe est intitulée Ln Venr/eance iliviu:. » 3. Mémoires secrets, t. VII, p. 170 : « Lautre gravure, plus simple et plussagement composée, est le pendant de celle-ci, et a été faite pour le a pour titre La Veiu/emice humaine. M. de Voltaire est dans la même atti-tude que la précédente, mais cest lImagination qui tient lieu de Religion, et aulieu de la foudroyer elle lui présente le llambeau du Génie. Au bas, et commeplongées dans la fange, se montrent ligures embléraati(iues que leurs attri-buts font reconnaître pour la Sottise et lEnvie, qui insultent, chacune à leurmanière, la gloire dont il jouit. Dans toutes les deux, la figure est peu ressem-blante. ». CARICATURE ANONYME CONTRE VOLTAIREtCulleclion de M. Charles Oulmonl.) 82 LESTAMPE SATIIUOIE Mais, de toutes les estampes qui coururent sur Vollaire, celledout il regretta le plus la pulilicatiou est la gravure que lit, daprèsun dessin croqué sur le vit Denon, en passant près de Ferney- Havait voulu voir Vollaire, qui sexcusait sur son état de maladie dene pouvoir ladmettre. Il lui lii porter une lettre spirituellementtournée, qui ne déplut pas au vieux philosophe de Ferney et luipermit de forcer sa porte. A son insu, Denon dessina le Déjeuner(le Ferney le 4 juillet 177a : Voltaire, légèrement chargé, est dans sonlit, la main dans celle de M™ Denis; le déjeuner est sur une petitetable, et la scène est complétée par quelques personnages. Voltaire,qui ne connaissait pas encore le Déjeuner, se plaignit à Denon dunde ces portraits grotesques : « Je ne sais pourquoi », lui écrivait
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