. Le Jardin des plantes : description. t QUENTIN DDRWARD. donné à entendre, il ma, dans une occasion récente, rendu un ser-vice signalé. Je le reçois conime envoyé par saint Julien pour me se-conder dans les entreprises les plus difficiles, les plus dangereuses,et même les jilus désespérées. En parlant ainsi, Louis XI ôta son chapeau, et choisissant entreJes images de plonih dont le liord était garni celle qui représentaitsaint Julien, il la plaça sur la talile, suivant une habitude quil avaitquand il était tourmenté par des espérances ou par des remords; ilsagenouilla devant la grossière figu


. Le Jardin des plantes : description. t QUENTIN DDRWARD. donné à entendre, il ma, dans une occasion récente, rendu un ser-vice signalé. Je le reçois conime envoyé par saint Julien pour me se-conder dans les entreprises les plus difficiles, les plus dangereuses,et même les jilus désespérées. En parlant ainsi, Louis XI ôta son chapeau, et choisissant entreJes images de plonih dont le liord était garni celle qui représentaitsaint Julien, il la plaça sur la talile, suivant une habitude quil avaitquand il était tourmenté par des espérances ou par des remords; ilsagenouilla devant la grossière figure du bienheureux, et murmuradévotement : Sancte Juliane, adsis precibun nustris! Ora, ora prunobis! Cétait un de ces accès de superstition qui semparaient de Louis XIau moment oii lon sy serait le moins attendu, et quel que fût lelieu oii il se trouvât. Ils donnaient à ce monan|uc, un des plus habilesqui aient jamais régné, lair dun fou, ou dun homme dont la con-science était profondément troublée. ^ ^^/^. UalejlU. IVuilant cpiil soccupait ainsi, son favori le contemplait avec uneexpression de sarcasme cl de mépris (|uil cherchait ,à ]ieine à dissi-muler. Olivier avait cela de reniari|nable (]iiil se dispeusait avec soumaître de celte humble obséc|uiosilé (pTil alïeclail envers tout lemonde. Sil avait encore quelque lessciublame avec un clial, cétaitavec un chat sur ses gardes, prêt à ratla(|ue ou ii la défense. Le rusébarlder (|uittait son mas(|ue habituel auprès de Louis sans douteparce (|uil savait (|ue celui-ci élail un tro|) profond hypocrite pourne pas sapcrccvdir de lInpiicrisie des autres. — Ce jeune Ecossais, dil-il, ressemble donc à celui (pie vous avezvu en songe 1 — Trait pour trait ! répondit le roi, qui, comme la plupart des genssuperstitieux, se laissait facileuuul abus<u- par son imagination. Jaifait tirer son horoscope par Galeolti ]\lartivalle; el giàce aux obser-vations de lastrologue, corroborées le


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