. Manuel d'histologie experimentale . euses cellules lymphatiques dans leurintérieur. A ce moment on ne trouve plus de cellules rappelant laforme de lépithélium, ni à la surface des cloisons ni sur les vais-seaux. Les alvéoles contiennent seulement des cellules lymphatiques(voy. fig. 50). Les cloisons des alvéoles ne présentent pas de moditlcaiionsqui puissent expliquer la friabilité du poumon. Il est néanmoinsfacile de se rendre compte de ce phénomène. Le tissu pulmonaire 110 HISTOLOGIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE DE laPPAREIL UESPIRATOIRE. est très solide à létat normal, parce quil contient une as


. Manuel d'histologie experimentale . euses cellules lymphatiques dans leurintérieur. A ce moment on ne trouve plus de cellules rappelant laforme de lépithélium, ni à la surface des cloisons ni sur les vais-seaux. Les alvéoles contiennent seulement des cellules lymphatiques(voy. fig. 50). Les cloisons des alvéoles ne présentent pas de moditlcaiionsqui puissent expliquer la friabilité du poumon. Il est néanmoinsfacile de se rendre compte de ce phénomène. Le tissu pulmonaire 110 HISTOLOGIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE DE laPPAREIL UESPIRATOIRE. est très solide à létat normal, parce quil contient une assez grandequantité de fibres élastiques et parce que, lorsquon le presse entreles doigts, lair contenu dans les infundibula se déplace en passantdans les bronches; les parois alvéolaires sappliquant alors les unescontre les autres constituent par leur tassement un tissu fibro-élas-tique épais et résistant. Mais, dans lhépatisation rouge, toutes lescavités sont remplies dune substance semi-liquide friable elle-. FlG. 50. — Pnejmonie aiguc ou fibriiieuse. — Les alvéoles pulmonaires sont remplis de globulesde pus siégeant au milieu de filaments de fibrine. — Grossissement de 200 diamètres. môme, la fibrine, et lorsquon presse le tissu avec le doigt, lexsudatne peut se déplacer. Les parois des cavités distendues très minces etimmobilisées, se rompent et le doigt pénètre dans le poumon hépa-tisé avec la plus grande facilité (1). Les bronches sont rouges et enflammées. Les bronchioles aci-neuses sont, comme les alvéoles pulmonaires, remplies complèle- (1) Il importe de faire remarquer ici, comme une conséquence directe de létat ana-lomique du poumon dans lhépatisation rouge, que ni linsufflation, ni, à plus forte raisonlinspiration physiologique ne peuvent faire pénétrer Tair dans les parties malades. 11 nepeut donc se produire pendant la vie des bruits anormaux perceptibles par lausculta-tion ni dans les alvéoles ni dans les bronc


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