Traité de la dance : contenant la théorie et l'histoire des danses anciennes et modernes, avec toutes les figures les plus nouvelles du cotillon . plus écla-tants fleurons la couronne de celui quon appel-lera toujours le grand roi. Sous ce siècle, la Danse se résume en troismots dont la signification exprime toutes lesbeautés de lart. Le grand Ballet daction, leMenuet, la Gavotte. Les noms des musicienssont trop connus pour les rappeler ici, mais ceuxdes danseurs réclament leurs places et les élogesqui leur sont dus. Les Gardel, Dauberval, Dupon,Vestris, Noverre, Camargo, etc., ont inscrit leu
Traité de la dance : contenant la théorie et l'histoire des danses anciennes et modernes, avec toutes les figures les plus nouvelles du cotillon . plus écla-tants fleurons la couronne de celui quon appel-lera toujours le grand roi. Sous ce siècle, la Danse se résume en troismots dont la signification exprime toutes lesbeautés de lart. Le grand Ballet daction, leMenuet, la Gavotte. Les noms des musicienssont trop connus pour les rappeler ici, mais ceuxdes danseurs réclament leurs places et les élogesqui leur sont dus. Les Gardel, Dauberval, Dupon,Vestris, Noverre, Camargo, etc., ont inscrit à ladmiration publique dans les annalesde lart en lettres dor impérissables. Dun autrecôté, Pécour, Feuillet, Magny, comme choré-graphes, nous ont transmis les trésors chorégra-hiques du temps. Louis XIV, trouvant danslart de la Danse, non seulement une source deplaisirs agréables à sa cour, mais encore leséléments indispensables à léducation fine etachevée quil recherchait chez ceux qui lappro-chaient, voulut entourer la Danse dun nouveauprestige en figurant à cMé dePré^ost son maître TRAITÉ DE LA DANSE. B*c«ne. (Voir à la page 28.) <fetns les splendides ballets de le cour, entouré4e toute ^a cour. Jean-Ltienne Despréaux, d&nn 48 É DE LA DANSE son art poétique de la Danse, le prouve dans lesvers suivants : « Au siècle des beaux arts, lorsque le chef suprême« Voulait se délasser du poids de son diadème,« Entouré de sa cour, lui-même il figurait« Dans les ballets brillants que la France admirait. » Il alla même plus loin, et lorsque Colbert suc-céda à Mazarin, en 1661, il lança une ordonnanceroyale qui créait une académie de Danse, la se-conde fondée par lui ; la première était lacadé-mie de Peinture. Les lettres patentes enregistrées et signéesdu sceau de Mazarin et du sceau royal portaient : « Louis, par la grâce de Dieu, etc »« Bien que lart de la Danse ait toujours été« reconnu lun des plus n
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