. Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens . esen leur enfantement, çlle donnaft la lumière aux en-fans venans à naiftre. Doù vint que les anciens mef~partans le corps humain, &en donnans à chacunDieu fa part, pour dicelle auoir le foing, mirent lesfourcils foubs la garde de Iunon, dautat quils font s .fur les yeux, par lefquels nous iouiffons de la lumic- u protêtsré qui par elle nous eft donnée,& les dèffendent de de [tmw>ce qui par vne cheute & coup les pourroit endom-mager. Combien quon lit aufsi


. Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens . esen leur enfantement, çlle donnaft la lumière aux en-fans venans à naiftre. Doù vint que les anciens mef~partans le corps humain, &en donnans à chacunDieu fa part, pour dicelle auoir le foing, mirent lesfourcils foubs la garde de Iunon, dautat quils font s .fur les yeux, par lefquels nous iouiffons de la lumic- u protêtsré qui par elle nous eft donnée,& les dèffendent de de [tmw>ce qui par vne cheute & coup les pourroit endom-mager. Combien quon lit aufsi que les bras pareil-lement luy furent confacrez. Dont Homere,lequel àchafcun. Pkujônne va membre le plus beau des autres, 2o8 LES IMAGES autres,fait que Iunon aye les bras beaux & là vint quaucuns des anciens la feirent de corpsnet & pur,ayans peut eftre efgard au corps de la Lu-ne. Lucian efcrit que iaçoitque la Deeffe Syrienne,tant reueree en Hieropolis, fut Iunon, neantmoinsfa ftatue,qui eftoit là en fbn temple, la môftrbit èftrenon vne feule, mais plufieurs, corne ainfi fuft quon. D E S D I E V X. 2o<? treift en icelle quelque chofe de Pallas, quelcune deVenus, de Diane, de Nemefis,des Parques, & dau-très Deeffes, pourautant qu elle eftoit afsife fur deuxLyons,& en vne main tenoit vn fceptre,& en lautrevn fufèau, & auoit à la telle aucuns rayons,, ôc quel-ques autres chofesqui font appropriées à diuer/èsimages. ParoùLueian vient àmôftrer que laDeeffeSyrienne,affauoir Iunon,fut vne Deité diuerfement Deejfe r$enne-le fi on la creut eftre aufsi Lucinexar les femmes Finuoquoiët en leur enfantement, implorans fon ayde,corne fait Glycerie en Teréce,quand elle crie,IunonLucine ayde moy, garde moy de mort,ie te prie. Etles anciés en voulans faire ftatues ou la depaindre,lafeirent (corne on void ez, antiques medailes de Fau-ftine ) en forme de femme de meur aage, veftue enmode de matrone, laq


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