Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . emarquer les beautés du ciel nuages des maîtres italiens nont eu quun but décoratif, des ara-besques blanches collées sur le bleu éblouissant; aux yeux des \ éni-tiens, ce ne sonl là que des draperies, des ornements du ciel, en desplis artistiquement arrangés. Excepté Rubens, les anciens observèrent,non pas les conformations des nuages cirrus, de couleur opale, desplus liantes régions, mais celles des nuages stratus, qui descendentplus bas, qui tombent en traits. Les artistes hollandais observèrentles nuages des région
Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . emarquer les beautés du ciel nuages des maîtres italiens nont eu quun but décoratif, des ara-besques blanches collées sur le bleu éblouissant; aux yeux des \ éni-tiens, ce ne sonl là que des draperies, des ornements du ciel, en desplis artistiquement arrangés. Excepté Rubens, les anciens observèrent,non pas les conformations des nuages cirrus, de couleur opale, desplus liantes régions, mais celles des nuages stratus, qui descendentplus bas, qui tombent en traits. Les artistes hollandais observèrentles nuages des régions encore plus basses, les cumulus, qui pen-dent déchirés en loques, mais en général superficiellement. Lesnuages des artistes hollandais nagent dans une couleur unique, lebrun-grisâtre, tombent en des traits uniformes, sans variation, sanstransparence ; la lumière se jette sur eux, au lieu dêtre illuminésen dedans. Cependant la couleur des nuages est très variée, carelle diffère selon les régions. Leur vie est un perpétuel mouvement:. LA NATURE. 113 ils fondent les uns dans les autres, ils sabsorbent, ils naissent et dis-paraissent. Chez Van Goyen, les images sont une masse grise; chez Van deVelde, un amas dur, <[iii nage, qui est palpable, des ampoules aux con-tours fortement dessinés ; ils sont secs même dans la pins grandehumidité. Il ny a (pie Ruysdaèl <pii fasse sentir le rapport, le lien mysté-rieux entre les nuages et la terre, le jeu mobile des éléments; il lestransforme comme par une magie en des êtres organiques et com-mence à faire sentir que ces nuages sont en mouvement. Les aquarellistes anglais, et, après eux, Constable, surtout dans sesesquisses, poursuivent déjà des études de nuages systématiquement età fond. Gonstable, et spécialement Turner, étudièrent avec un extraordi-naire soin la fusion réciproque, la variation des stratus et des cumulus,et représentèrent avec une grande vérité leur texture, leur incl
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