. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES CRYPTOGAMES VASCULAIRES. 193 n'est pas douteuse pour les tubes à'Angiopteris et à'Ophio- glossum ; dans ces deux plantes, j'ai très bien vu à maintes reprises, après traitement approprié, des filaments plus ou moins fins strier la membrane, fermant les pores et passer d'un tube à l'autre (fig. 20 et 21). Pour les Fougères, la question est plus compliquée, et M. Terletzki, qui l'a abordée, ne l'a pas résolue comme il le pense, car ce botaniste, dans son élude sur le Pteris aquilina^Vidi pas tenu compte de ce fait, que MiM. Russow
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES CRYPTOGAMES VASCULAIRES. 193 n'est pas douteuse pour les tubes à'Angiopteris et à'Ophio- glossum ; dans ces deux plantes, j'ai très bien vu à maintes reprises, après traitement approprié, des filaments plus ou moins fins strier la membrane, fermant les pores et passer d'un tube à l'autre (fig. 20 et 21). Pour les Fougères, la question est plus compliquée, et M. Terletzki, qui l'a abordée, ne l'a pas résolue comme il le pense, car ce botaniste, dans son élude sur le Pteris aquilina^Vidi pas tenu compte de ce fait, que MiM. Russow et de Janczewski s'accordaient à ad- mettre, la présence de cals fermant la ponctuation, ce dont M. Ter- letzki ne parle pas. Ainsi, ce que cet auteur prend pour des commu- nications protoplasmiques ouver- tes, ce sont les bâtonnets calleux traversant la membrane. Comme je n'ai pu jusqu'ici arrivera colorer d'une façon indépendante à la fois le contenu du tube et le bouchon calleux, il ne m'est pas possible de dire si, comme je le crois, les bâ- tonnets calleux sont perforés. Dans ces dernières années, M. Mangin (i) a appelé l'attention sur une substance spéciale, assez répandue en somme dans les cellules des plantes, substance qui présenterait les réactions colorées de ce bouchon des pores des tubes criblés, et, que pour cette raison, il propose d'appeler callose. Cette callose se montre dans les cellules les plus diverses. Etant données, d'une part, la frappante analogie qu'il y a au point de (l) L. Mangin, Observations sur la présence de la callose chez les Phané- rogames [Bull. Soc. Bot. de France, tome XXXIX, p. 260, 1892). On y trouve l'indication des travaux anté Fig. 20. — Ophioglossum vu ga- tum. — Tube criblé de la tige; a, portion de paroi transversale d'un tube frais exaoïinée dans l'eau sans réactif. — &, une autre por- tion de paroi transversale après l'action de l'acide sul- furique et coloration. Dans les d
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