Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . t de la terre, rompent son éclat, lequel, par ce conducteur plusou moins trouble, gagne de la couleur en des gradations différentes,selon la densité de lagent conducteur. Cest en rendant ces gradationsde coloris, que Ton peut et que Ton doit faire sentir leffet de latmo-sphère. (Fig. 49.) Il est étonnant combien lentement le goût des artistes sest déve-loppé en ce sens et en particulier, pour rendre des atmosphères pluspures, jusquà Turner ! Le dernier mot, ce fut Claude Lorrain. Après lui,les trois tons : brun, vert et bleu, devi


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . t de la terre, rompent son éclat, lequel, par ce conducteur plusou moins trouble, gagne de la couleur en des gradations différentes,selon la densité de lagent conducteur. Cest en rendant ces gradationsde coloris, que Ton peut et que Ton doit faire sentir leffet de latmo-sphère. (Fig. 49.) Il est étonnant combien lentement le goût des artistes sest déve-loppé en ce sens et en particulier, pour rendre des atmosphères pluspures, jusquà Turner ! Le dernier mot, ce fut Claude Lorrain. Après lui,les trois tons : brun, vert et bleu, devinrent une règle pour la reproduc-tion du premier plan, du centre et du fond. Cependant, dans la réalité,il ny a nulle part cet arrangement de latmosphère en couches gros-sières et tranchantes. Le ciel nest partout quharmonie et variété. Il estplein dune atmosphère profonde, transparente, vibrante, dans laquellese jettent les traces affaiblies, voilées des brumes sombres, des clartés,des ombres et des émanations vaporeuses. LA NATURE. 111. IN. MEULES DE FOIN.


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