Revue de l'art chrétien . ieur, les fondations à nu, jusquà la pre-mière assise; celles-ci, en pierre de tuf, furentgénéralement trouvées dans leur état dintégritéoriginale. Un examen très approfondi des ma-çonneries et du sol qui les entoure, permit decroire que lorigine des fondations est carolin-gienne ; de la sorte, un point de départ, pour la date de la construction était gagné. Cespremières assises avaient la valeur dun do-cument darchives, selon lauteur que nous citons,et ramenaient décidément à lépoque de Charle-magne. Mais les débris exhumés se rapportaientà létablissement romain, au


Revue de l'art chrétien . ieur, les fondations à nu, jusquà la pre-mière assise; celles-ci, en pierre de tuf, furentgénéralement trouvées dans leur état dintégritéoriginale. Un examen très approfondi des ma-çonneries et du sol qui les entoure, permit decroire que lorigine des fondations est carolin-gienne ; de la sorte, un point de départ, pour la date de la construction était gagné. Cespremières assises avaient la valeur dun do-cument darchives, selon lauteur que nous citons,et ramenaient décidément à lépoque de Charle-magne. Mais les débris exhumés se rapportaientà létablissement romain, au Valkhof. Il nétaitpas difficile dy reconnaître les indices de deuxou trois périodes distinctes de constructionsromaines. Cest ainsi que lon en retira les débrisdune magnifique colonne classique en marbrerouge dun fort diamètre. Ces fragments, mis enrapport avec dautres débris conservés au Muséede Nimègue, ou trouvés dans les fouilles de laconstruction de Barberousse, établissent à lévi-. Chapelle de Nimègue. dence quà lépoque romaine, des édifices dunedimension et dune splendeur peu ordinaires ontexisté au Valkhof. Dautres constatations furent faites; des réfec-tions partielles mais assez notables, postérieuresà la période franque, prouvent quà une époquequil na pas été possible de préciser, un accidenta endommagé les murs de loratoire. Mais lesfouilles pratiquées à lintérieur du monument,donnèrent lieu à des observations plus intéres-santes encore. Ces travaux dirigés au point devue technique par M. larchitecte Weve, avaient enpremier lieu pour objet de reconnaître le niveaudu premier pavement; mais avant darriver àcelui-ci, on en rencontra successivement trois,le sol de lédifice ayant été surélevé quatre ême le pavement le plus profond, composé de débris de briques irrégulièrement posés, ne pou-vait avoir été laire primitive. Enfin, entre lesdeux piliers nord, se trouva, posé directement surles f


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