. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. est fait re-présenter avec le diadème garni de perles, sur les monnaiesde Tarse, mais cétait une allusion à ses victoires sur lesParthes ; en réalité, il ne porta pas le diadème. Aurélienaurait, suivant YEpitomc dAurelius Victor, introduit lediadème dans le costume impérial ; cette assertion dun seulécrivain na pas grande autorité. Cest seulement quand lesiège de lempire eut été établi en Orient que les empe-reurs ornèrent leur tète du diadème. Le diadème du Ras-Empire est rarement un bandeau uni; il est bordé
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. est fait re-présenter avec le diadème garni de perles, sur les monnaiesde Tarse, mais cétait une allusion à ses victoires sur lesParthes ; en réalité, il ne porta pas le diadème. Aurélienaurait, suivant YEpitomc dAurelius Victor, introduit lediadème dans le costume impérial ; cette assertion dun seulécrivain na pas grande autorité. Cest seulement quand lesiège de lempire eut été établi en Orient que les empe-reurs ornèrent leur tète du diadème. Le diadème du Ras-Empire est rarement un bandeau uni; il est bordé deperles, avec une grosse pierre devant ; on en vint même, etcela dès Constantin le Grand, à faire des diadèmes dorfè-vrerie où les pierres alternent avec des feuilles de laurier;ce qui amena peu à peu à la couronne composée de plaquesdor des empereurs byzantins (V. Couronne). M. Prou. IL Bijouterie. — Ornement de tète réservé aux roiset aux grands prêtres de lantiquité. Le diadème se con-fondait souvent avec le bandeau royal ou avec la cou-. Persée, roi de Macédoine. DIADÈME - DIAGNOSTIC - 414 - ronne, niais il avait plus dimportance que ces deux le diadème était une laine dor entourant latète et terminée en pointe ; il était destiné à rehausser leprestige du personnage qui le portait. Les diadèmes décou-verts dans les tombeaux de lancienne Egypte se compo-sent de cartouches terminés par des sphinx. Ceux quereprésentent les sculptures de lAssyrie sont formés pardes lames circulaires en or sur lesquelles se détachent desrosaces estampées. Dans la Phéuicie et dans la Grèce dela première période, il ny avait plus de diadème propre-ment dit ; il était remplacé par des ornements séparés quelon disposait autour de la tète. Plus tard, la civilisationhellénique abandonna à la femme cet emblème dynastiqueque ses républiques avaient proscrit en recouvrant leurindépendance. Le diadème ne fut pl
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