L'espion dans les cours des princes chrétiens; . eu feu! quifâche dequoi nous deviendrons après la mort: Sne vaut pas m cm e la peine de sen tourmenter,puifque nous ne pouvons nous aMurcr de rien,Peur-ctre que chaque Atome dont nous fommcjcompolez fera feparé du refte 5 peut-écre ferons-nous tranfporrcz pièce à pièce dans mille millionjde mondes, & peut-être sécoulera-t-il autant^e millicns dannées avant que les plus petite!particules qui compofoient nos corps puifTencfe rétinir. Ne nous embarrafïbns point de toutcela : Rien ne peut nous empêcher dêtre im-mortels & éternels, quand ce ne feroit
L'espion dans les cours des princes chrétiens; . eu feu! quifâche dequoi nous deviendrons après la mort: Sne vaut pas m cm e la peine de sen tourmenter,puifque nous ne pouvons nous aMurcr de rien,Peur-ctre que chaque Atome dont nous fommcjcompolez fera feparé du refte 5 peut-écre ferons-nous tranfporrcz pièce à pièce dans mille millionjde mondes, & peut-être sécoulera-t-il autant^e millicns dannées avant que les plus petite!particules qui compofoient nos corps puifTencfe rétinir. Ne nous embarrafïbns point de toutcela : Rien ne peut nous empêcher dêtre im-mortels & éternels, quand ce ne feroit que pa»parceLcs. Courage donc , pieux errant, {àintfngitif, con-ïinucà {oiitenir dans tout le cours de ta vie cettegrande vérité , que tenus chofes dépendent dunedefltnîe éternelle Tes avions font le Procez auxHipocrites du fiecle qui abondent en paroles fpe-cieufes. Ta divine indiferencc condamnera le zè-le infernal des Bigots furieux , qui croyent plai-re i Dieu j& expier leurs péchez en facrifiant le iU. Atiabxs iet Priseti Cittêtitni. iff tibg humain, & malTacian: tous ceux qui ne cro- ,«^•,yenc pas comme eux. Dieu , ie hafard, ou la deftinée , te tranfporte-ta après ta more dans des Pais heureux , te cou-ronnera de joyes immarceflibîcs ,& ce comblerade biens infinis & éternels. Chaque Atome trou-vera fon Paradis. Tu monteras par degrez à unefélicité parfaite , infime & éternelle. Adieu pourquelque tems. LETTRE XLIII. A fon Coufîn Foufi , Marchand àAftracan. // fe plaint de Vincommodité de fon fejourà Pans i & témoigne le defir qnU a,I _ dêtre en Arahie on en Tartane. QUand je fais reflexion à ton bonheur , da-voir eu toute ta vie la liberté de demeurer& de voyager on tu as •voulu } & que même delheure quil eft tu nes retenu à Aftracan quau-tant que ton plaifir ou ton intérêt sy rencontre,je ne puis pas mempécher de le regarder dunaeil denvie. Il y a un plaifir inexprimable daller dun cô-té & dautre i mais ccft un vé
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