. Dictionnaire de physiologie. Physiology. INSECTES. 29J Il est plus douteux que les fossettes sensorielles, réparties sur la langue et les mâchoires chez divers Insectes (KiiÅpelin, Forkl), puissent aussi participer ù ces fonctions. Les expé- riences de Plateau ont montré que les palpes ne jouaient aucun rôle à ce point de vue. Les facultés gustalives des Insectes ne s'étendent qu'à certaines catégories de sub- stances : si elles leur permettent très bien de distinguer les substances amères ou sucrées, ils mangent sans répugnance des substances qui peuvent leur être nuisibles te


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. INSECTES. 29J Il est plus douteux que les fossettes sensorielles, réparties sur la langue et les mâchoires chez divers Insectes (KiiÅpelin, Forkl), puissent aussi participer ù ces fonctions. Les expé- riences de Plateau ont montré que les palpes ne jouaient aucun rôle à ce point de vue. Les facultés gustalives des Insectes ne s'étendent qu'à certaines catégories de sub- stances : si elles leur permettent très bien de distinguer les substances amères ou sucrées, ils mangent sans répugnance des substances qui peuvent leur être nuisibles telles que le phosphore (ForiEr.). 5« Odorat. Il est bien établi que le siège de l'odorat doit être placé dans les antennes (A. Lei'ebvre, 1838). Une Abeille étant occupée à se repaître de sucre, Lefeuvre en approcha une aiguille dont la pointe venait d'être trempée dans l'éther ; aussitôt l'In- secte dirigea vers l'aiguille ses antennes, les agita et donna des signes d'une vive inquié- tude ; quand la direction de l'aiguille variait, la direction des antennes changeait d'une manière correspondante, tandis que l'approche d'une aiguille inodore ne provoquait dans ces organes aucun mouvement. L'aiguille trem- pée dans l'éther ne produisait par contre aucun ellet, lors(iue l'expérimentateur l'approchait doucement des stigmates situés sur les côtés de l'abdomen ou de toute autre partie du corps éloignée des antennes. Il montra de plus que des Guêpes auxquelles on a sup- primé les antennes ne réagissent plus aux odeurs. Les observations de Perris sur les Ichneumonides et les Sphégiens, et celles de Dugès sur les Muscides confirmèrent les résultats obtenus par Lefebvre. IIauser enfin, par ses expériences variées portant sur un giand nombre d'espèces, avec toute une série de substances odorantes, fit adopter unanimement le rôle olfactif des antennes. L'od


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