. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 28 M. CAULLERY ET F. M ESN IL podcs. Noms nous hornerons ici à quelques indications frag- mentaires sur le cas à Ancyroniscus. Sur une des femelles coupées, les Åufs venaient de pénétrer dans la cavité incubatrice et étaient au stade d'expulsion des globules polaires. Malheureusement la préparation a subi de nombreux décollements de coupes et a été trop faiblement coln- rée. Nous avons compté dans les fuseaux des cinèses de matu- rations environ 20 chromosomes ; l'un d'entre eux, très constant, est man
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 28 M. CAULLERY ET F. M ESN IL podcs. Noms nous hornerons ici à quelques indications frag- mentaires sur le cas à Ancyroniscus. Sur une des femelles coupées, les Åufs venaient de pénétrer dans la cavité incubatrice et étaient au stade d'expulsion des globules polaires. Malheureusement la préparation a subi de nombreux décollements de coupes et a été trop faiblement coln- rée. Nous avons compté dans les fuseaux des cinèses de matu- rations environ 20 chromosomes ; l'un d'entre eux, très constant, est manifestement plus grand (jue, les autres : peut- être est-ce un hétérochromosome. Nous avons pu aussi voir quelques stades de la fécondation. Les Åufs les plus avancés de cette femelle étaient déjà arrivés à des stcides de la segmentation. Celle- ci est nettement partielle et su- jjerfîcielle. Les cellules forment des blastomères lenticulaires, constituant une mince couche périphérique, à la surface de l'Åuf, dont la masse vitelline reste indivise. Nous soulignons la diflerence entre ce cas et celui du genre Hemionlscm, où l Åuf est rela- tivement pauvre en vitellus et subit une segmentation totale. Nous avions cru autrefois que cette particularité, qui distingue Iffimio/iisa/s'dcfi autres Ej^i- carides et en général des autres Isopodes, était directement liée à la fermeture complète de la cavité incubatrice. L'exemple dWnri/ronisci/s (et d'ailleurs également des Liriojtsuhv) montre qu'il n'en est rien. Chez He/nionLscus, la femelle paraît encore se nourrir et assimiler après la ponte ; les embryons reçoivent donc peut-être de l'organisme maternel, sous forme dissoute, des substances nutritives qui suppléent au vitellus. Ici, la femelle a cessé de se nourrir elle-même directement, long- temps avant la jjonte II n'est pas. étonnant que les Åufs ren- ferment
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