Oeuvres illustrées de George Sand . rt dheure ; assieds-toi et no parle pas si haut, je cherche mes papiers. — Vous les ciierchez bien longtemps, monsieur Lé me ferez arriver trop tard a Toull. — A Toull?... Tu ne veux donc pas retourner ce soirà Boussac ? — Non, Monsieur, puisque je veux voir ma tante! — Tiens, Jeanne, il y a quelque chose là-dessous. Tues fâchée avec les gens du château? — Oh ! non. vous vous trompez bien ! jeles aime trop pour me fâcher jamais contre eux. — Eh bien ! ils se sont fâchés contre toi? — Cest possible. Mais si ça est, ils en re-v


Oeuvres illustrées de George Sand . rt dheure ; assieds-toi et no parle pas si haut, je cherche mes papiers. — Vous les ciierchez bien longtemps, monsieur Lé me ferez arriver trop tard a Toull. — A Toull?... Tu ne veux donc pas retourner ce soirà Boussac ? — Non, Monsieur, puisque je veux voir ma tante! — Tiens, Jeanne, il y a quelque chose là-dessous. Tues fâchée avec les gens du château? — Oh ! non. vous vous trompez bien ! jeles aime trop pour me fâcher jamais contre eux. — Eh bien ! ils se sont fâchés contre toi? — Cest possible. Mais si ça est, ils en re-viendront. — Jeanne, raconte-moi ce qui sest passé. — Bien, Monsieur. Je nai rien à raconter. — Tu devrais pourtant avoir confiance en moi. Tu esune bonne enfant, mais tu ne connais pas les gens nobles;et si tu ne prends pas un bon conseil, tu vas faire, sansle savoir, quelque chose de nuisible à ta réputation ou àtes intérêts. — Vous me parlez là comme si je voulais plaider contre i:o I I lCf^LAv; Finaud sarrêta court. (Pa;e 7C.) eux, monsieur Léon. Ne vous donnez pas la peine de meconseiller, je nai pas besoin dun avocat. — Les avocats, comme les confesseurs, sont des s^pnsauxquels on ne cache rien, et quon ne se repent jamaisdavoir consultés. Sois sûre, Jeanne, que je sais tous lessecrets de la maison doù tu sors, et que demain on medira ce que lu veux me taire aujourdhui. Madame deBoussac me consulte sur toutes choses, et tu verras queje serai envoyé vers toi, demain peut-être, te dis-je. pourle donner ou pour te demander des explications. Si tuminformais la première de tes sujets de plainte, la ré-conciliation pourrait marcher beaucoup plus vite, el lesintérêts seraient mieux défendus. — Ah! mon Dieu, monsieur Léon, voilà que vousfaites une affaire de tout cela! Il ny a pas besoin denchercher si long, je vous assure ; el si cest vrai quonvous dit tout, vous pourrez répondre que je pardonnetout. — J


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