. Sermons du Père Bourdaloue : de la compagnie de Jesus. Pour le caresme . s âmes précieufes, quee font des amés rachetées de votre fang ^ue ce font Aqs âmes appellées à votre gloi-e ; feront-elles éternellement perdues pourous 5 ô mon Dieu , & ferez-vous éternelle-aent perdu pour elles ? Ceft à quoi , meshers Auditeurs, vous ne pouvez trop pen-er ; & fi vous ny penfez pas maintenant,uand y penferez-vous ? Sera-ce un trifte mo-lent que vous commencerez à refTentir lar-eur de ces flammes dévorantes ? mais queous fervira dy penfer alors \ 3c n*eft-ce pasu contraire dans cette penfée que vous tro


. Sermons du Père Bourdaloue : de la compagnie de Jesus. Pour le caresme . s âmes précieufes, quee font des amés rachetées de votre fang ^ue ce font Aqs âmes appellées à votre gloi-e ; feront-elles éternellement perdues pourous 5 ô mon Dieu , & ferez-vous éternelle-aent perdu pour elles ? Ceft à quoi , meshers Auditeurs, vous ne pouvez trop pen-er ; & fi vous ny penfez pas maintenant,uand y penferez-vous ? Sera-ce un trifte mo-lent que vous commencerez à refTentir lar-eur de ces flammes dévorantes ? mais queous fervira dy penfer alors \ 3c n*eft-ce pasu contraire dans cette penfée que vous trou-erez 5 non plus votre falut, mais votre tour- po Sur lEnfer. ment ? O éternité 1 penfée falutaire datts 1vie 5 mais penfée défefpérante dans Tenfer. Snous ne voulons pas , Chrétiens , quelle foile fujetde notre défefpoir, faifons-en le moride notre pénitence. Au lieu de nous expofeà des peines éternelles pour une félicité tem-porelle , tâchons à mériter par des peiné/temporelles, une félicité éternelle que je voufounaite, \ 9t ^ A A A i A A A ^ A A )Bi * A AJî i A . .î.A . ^m ^\Jib>rt\Jti/t.\JS»/l-JiéJk\JÊtJV\lMé/t\jMA/l SERMON »OUR LE DIMANCHE de la troifiéme Semaine. Sur lImpureté. dm immiindus (piritus exierit ab homine , ambulatper loca arida : quasrens requiem , & non dicit : Revertar in domum meam unde veniens invenit eam vacantem , fcopis munda-tam , & omatam. Tune vadit , & aiTumit feptenialios fpiritus fecum nequiores fe, ôc intrantes ha-bitant ibi. ^orfqiie Vefprit impur eflforti d*un homme , il va pardes lieux arides cherchant du repos ^ & ïl nen trouvepoint. Alors il dit : Je retournerai dans ma mai- Jon doù je fuis forti: & à fon retour ^ il la trouvevuide , balayée , & ornée. Il part aujjt-tot, & ilva prendre avec foi fept autres efprits encore plusméchans que lui ; ils rentrent dans cette maifon , &ils y habitent. En faint Matth, chap. ii. V^Eft une dodrine com


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