Le Monde moderne . de lesprit,dit gentiment Jac- IX. — Dl. (|not: contez-nous donc ce sauvetage-là : il ne doit pas manquer doriginalité. Frémy ne se fil pas prier. — Jétais, dit-il, en garnison à Seb-dou, gros village situé au nord des haulsplateaux de la province dt)ran, lors-que, invité par le capitaine commandantde Sidi-Medjahed, je vins un jour à cettesmalah pour y chasser un troupeau desangliers que le caid des Ouleds-Sidi-Medjahed avait dépisté. Quand jarrivai au bordj les chasseursétaient déjà réunis : une douzaine dofii-ciers, des sous-oflîciers de la smalah,des spahis indigènes. l,e


Le Monde moderne . de lesprit,dit gentiment Jac- IX. — Dl. (|not: contez-nous donc ce sauvetage-là : il ne doit pas manquer doriginalité. Frémy ne se fil pas prier. — Jétais, dit-il, en garnison à Seb-dou, gros village situé au nord des haulsplateaux de la province dt)ran, lors-que, invité par le capitaine commandantde Sidi-Medjahed, je vins un jour à cettesmalah pour y chasser un troupeau desangliers que le caid des Ouleds-Sidi-Medjahed avait dépisté. Quand jarrivai au bordj les chasseursétaient déjà réunis : une douzaine dofii-ciers, des sous-oflîciers de la smalah,des spahis indigènes. l,e caid avaitamené des rabatteurs de sa tribu et seschiens, deux s/oïKjhis féroces, à robezébrée, qui avaient été vingt fois décou-sus, mais qui nen étaient que plusacharnés chaque lois quon les ramenaitau combat. Où allait-on? Si Djelloul, le caïtl. lex-pliquait : Les chasseurs avaient fait cercle au-tour de lui : il avait rejeté le pan de sonburnous blanc par-dessus son épaule, et. MAIVAIS QUARTS DHEIHE son bras, liâlé el nerveux, Iniçait enavant de lui, dun geste lent et plein denoblesse, litinéraire quil fallait suivre. Les sangliers étaient dans le Trali-mel, un ravin qui a son origine près dehi route de Maghnia, à quelques kilo-milres du bordj, et qui souvre sur laTalna. dans laquelle il déverse ses eauxpendant la saison pluvieuse. t)n partit gaiement. Le déjeuner de-vait sui\ic sur des mulets. .V lentrée du ravin les rôles furentdistribués cl nous nous mîmes en chasse. Je suivais depuis quelque temps unsentier, côtoyant un précipice, au tlancde la montagne, lorsque je me trouvaidevant un vieil olivier sauvage, penché\ers labîme. Je navais quà incliner latête pour j)asser sans embarras souscette os]icce de fourche caudine. Malheureusement je navais pas songéà mon fusil de chaSse, que je portais enbandoulière ; ce dernier, arrêté par unebranche, déplaça mon assiette, tandisque mon cheval, surpris de la secousse,se p


Size: 2082px × 1200px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1890, bookpublisherparis, bookyear1895