. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. DE L'OVULE ET DE LA. DES ROSACÉES. 135 mique ne pouvant grandir indépendamment, gênée qu'elle est par le massif des quatre cellules épidermiques qui la coiffent se place nettement au- dessous de ce massif. Elle n'est donc plus, comme dans les ovules à deux téguments concrescents, enfoncée comme un coin entre le massif des cellules épider- miques et l'épiderme du funi- cule; au lieu de se borner à entraîner avec elle l'épiderme du funicule et de respecter les cellules initiales du tégument interne, elle soulève en même temps l'un et les autr
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. DE L'OVULE ET DE LA. DES ROSACÉES. 135 mique ne pouvant grandir indépendamment, gênée qu'elle est par le massif des quatre cellules épidermiques qui la coiffent se place nettement au- dessous de ce massif. Elle n'est donc plus, comme dans les ovules à deux téguments concrescents, enfoncée comme un coin entre le massif des cellules épider- miques et l'épiderme du funi- cule; au lieu de se borner à entraîner avec elle l'épiderme du funicule et de respecter les cellules initiales du tégument interne, elle soulève en même temps l'un et les autres, si bien que ces dernières ne jouent plus que le rôle d'épiderme recouvrant, au même titre que l'épiderme simple du funicule (fig. 148). Un peu plus tard, la cellule sous-épidermique qui n'a encore pris que des cloisons tangentielles se divise par des cloisons longitudinales. Le tégument, qui commence à s'élever, se montre donc formé bien avant qu'il ait recouvert le nucelle, de quatre assises, deux centrales, provenant du cloisonnement sous-épidermique, deux péri- phériques formées par l'épiderme recouvrant, simple sur tout son pourtour, sauf au point où il s'est dédoublé. Dès ce moment, le tégument de l'ovule est constitué ; il ne comprend à l'état adulte que ces quatre assises (fig. 148). Pendant que se développaient les téguments, la cellule de la calotte et la cellule mère primordiale ont évolué suivant le mode qui est de règle chez les Rosacées. La cellule mère primordiale se divise en trois cellules tilles d'abord égales entre elles, mais dont l'une grandissant plus que les autres indique le futur sac embryonnaire. Fischer (1) qui (1) Fischer, Jen. Zeitschr. ZurKenntniss der Embvyosackentwickelung einiger Angiospermen, Fig. 148. — Geum urbanum L. — Coupe longitudinale d'un ovule jeune. Différenciation des cellules mères définitives du sac embryon- naire (ms) et du bourrelet tégu- mentaire (ti, te). — Gr.
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