L'illustration : journal universel . (Fernand Cortès allant de la Véra-Cruz à Mexico, par M. P. Blanchard.— Salon de 1845.) que les autres parties de lart leculte de la beauté. Et puis leplus souvent elle viten plein air,sous le soleil, au bord de la merazurée ou des claires fontaines,au milieu de fraîches campa-gnes et dans la riche et dé-cente nudité de ses pas un doux spectaclepour de misérables créaturescondamnées, comme nous lesommes, à porter des bretelles,un col, un chapeau et des bot-tes, de voir de braves garçonsdans leur liberté et leur beauténative, heureux de cette
L'illustration : journal universel . (Fernand Cortès allant de la Véra-Cruz à Mexico, par M. P. Blanchard.— Salon de 1845.) que les autres parties de lart leculte de la beauté. Et puis leplus souvent elle viten plein air,sous le soleil, au bord de la merazurée ou des claires fontaines,au milieu de fraîches campa-gnes et dans la riche et dé-cente nudité de ses pas un doux spectaclepour de misérables créaturescondamnées, comme nous lesommes, à porter des bretelles,un col, un chapeau et des bot-tes, de voir de braves garçonsdans leur liberté et leur beauténative, heureux de cette bonnevie que notre La Monnoie apeinte en coloriste : Le vantre pleinDe ligue, de grenadeDe melon seucrinMauliu mauloFaisant su lnarbe vadeLe Cutimblô. Dans la peinture chrétienne,le costume est collet-monté.Il commence au menton et finitbien plus bas que la semelledes souliers; il enveloppe lescheveux, cache le cou, voile le. Iront et ne laisse pas soupçon-ner le corps. On ne voit celui-ci quensanglanté et sous lamain du bourreau; et en faisantcela, la peinture a supprimé lamoitié de ses moyens. Ce nestpas le poème de làme, cest a-vant tout celui du corps quifait lobjet de. la sculpture et dela peinture. Lart est déjà com-plet quand il nous a donné labelle délinéation des chosestangibles, car il est impossibleque cette délinéation nait pasdéjà par elle-même un sens in-tellectuel. Quand il est enpos-session de la première, quilsattache plus particulièrementà traduire les affections de làmehumaine, mais celles-ci seule-ment après celle-là. Lart ne meconvie pas à un enseignement,à un sermon, il mappelle àvoir, et je veux voir. Quil fassede belles draperies, soit; maisquil fasse aussi de beaux cest là ce qui me porte à dé-fendre la mythologie, parce quecest elle qui en fournit le plusnaturellement loccasion. Maiscest une forme usée, une tra-dition tant de fois reproduite,q
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