Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . nommée pour sui-vre le développement de laCoopération sur le conti-nent. Lannée suivante, deuxcoopérateurs français, Martyet Nicolle, de la Chambredes Coopératives de produc-tion, assistaient au CongrèsdOldham, mais il ne fut pasdonné suite à létablissementde relations. Pour que lidée prennecorps, il fallut lentrée enscène de nos coopératives deconsommation et de leurs mi-litants nîmois parmi lesquels se trouvait M. de Boyve. Nousverrons quà juste titre, il peut prétendre être lun des pèresde ce qui sera la future


Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . nommée pour sui-vre le développement de laCoopération sur le conti-nent. Lannée suivante, deuxcoopérateurs français, Martyet Nicolle, de la Chambredes Coopératives de produc-tion, assistaient au CongrèsdOldham, mais il ne fut pasdonné suite à létablissementde relations. Pour que lidée prennecorps, il fallut lentrée enscène de nos coopératives deconsommation et de leurs mi-litants nîmois parmi lesquels se trouvait M. de Boyve. Nousverrons quà juste titre, il peut prétendre être lun des pèresde ce qui sera la future Alliance Coopérative et philanthrope, président dune Société de se-cours mutuels de Nîmes, M. de Boyve sétait enthousiasmé àla lecture du mouvement coopératif doutre-Manche. Nousdevons dire que chrétien social, sa sympathie était accrue dufait que les intellectuels de la Coopération britannique avecXeale, partaient du même point de vue. De Boyve invita donclUnion anglaise au premier Congrès national de la Coopéra-. De Boyve Lun des fondateursde lAlliance Coopérative Internationale — 4^1 — tiuii française dont il avait pris linitiative et qui allait setenir à Paris du 28 au 31 juillet 1885. Celle-ci accepta etNeale y vint déposer un rapport écrit sur la Coopérationanglaise. Lannée suivante, M. de Boyve répondait à la politesse enassistant au congrès de Derby, de lUnion angolaise. 11 sembleque, dès lors, avait germé lidée du mouvement internationalcoopératif et de la constitution dun groupement. A vrai dire, de Boyve donnait un but un peu extraordinaireà la réalisation de son projet, but qui, par la suite, devaitsingulièrement dévier. Entendons-le au dit congrès de Derby : « Nous ne prétendons pas atteindre lâge dor de la récon-ciliation du capital et du travail, du premier coup, mais gra-duellement. Cest pourquoi les coopérateurs doivent proposerlarbitrage, dont la nécessité se fait de


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