Une famille française en Norvège . 2 UNE FAMILLE FRANÇAISE EN NORWÈGE — Eh bien ! sécria-t-il, tu disais, maman, que nouiavions assez de provisions. La mère sourit. — Mais je nai rien acheté, dit-elle.—: Cest venu tout seul? ?— Non, on est venu nous se frappa le — M. Barrin ?Elle secoua la tête. — Les Haas? — Tu nes pas bon devin, Pierrot. Min Frlu Haainaurait pas envoyé des molja et des saucisses, alorsque nous venons de tuer notre porc. Cest à ton père que nous devons cela, et cest HansBroe qui la apporté. Le jeune garçon était devenu sérieux. — Ils nous ont causé un gr


Une famille française en Norvège . 2 UNE FAMILLE FRANÇAISE EN NORWÈGE — Eh bien ! sécria-t-il, tu disais, maman, que nouiavions assez de provisions. La mère sourit. — Mais je nai rien acheté, dit-elle.—: Cest venu tout seul? ?— Non, on est venu nous se frappa le — M. Barrin ?Elle secoua la tête. — Les Haas? — Tu nes pas bon devin, Pierrot. Min Frlu Haainaurait pas envoyé des molja et des saucisses, alorsque nous venons de tuer notre porc. Cest à ton père que nous devons cela, et cest HansBroe qui la apporté. Le jeune garçon était devenu sérieux. — Ils nous ont causé un grand malheur, dit-il;mais enfin ce nest pas de leur faute. Ce sont de bravesgens. Nous pouvons attendre Yule sans souci main-tenant; je crois que si nos fraises se vendent bien,nous mettrons de largent dans la tirelire. — Le rêve de Jacques, murmura Chacun pour laider lui achetait quelques pots (page 135) VIII. PIERRE NÉGOCIANT. A linstar des petits marchands ambulants qui cou-rent les fermes avec des caisses de pruneaux, desucre, de raisins secs, dépices et daromates pourfournir les ménagères en vue des préparatifs des fêtesdYule, Pierre, dès la fin novembre, séquipa en com-merçant. Berthe remplit de confitures de fraises des petitspots de 1rois dimensions suivant le prix. On recou-vrit ces pots de papier festonné, noué dune ficellerouge, et dun effet superbe. Chaussé de ses patins et portant sa marchandise dans une corbeille, notre héros, commença sa tournée. 133 134 UNE FAMILLE FRANÇAISE EN NORWÈGE Le cœur lui battait fort. A linverse de Perrette bâ-tissant des rêves de fortune sur son pot au lait, il re-doutait de ne pas vendre ses pots de confiture. Que dirait sa mère si cet espoir se réduisait ànéant? — Enfin, pensa-t-il, on ne peut pas savoir avantd-essayer. Il avait fait du chemin tout en réflé


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