. L'âme d'un peuple africain. Les Bambara, leur vie psychique, éthique, sociale, religieuse . ar ce nest que le soir. quandle soleil coucbant rougit ä lliori/.on et prend sa teinte de sang,quils rentrent au village. De ce jour aussi, ils portent un costume(le tout de couleur jaune sils sont Bambara). des culottes, uneblouse et sur la tete une sorte de mouchoir, lie sous le menton temps se passe ä faire des nattes. ä chanter, ä frapper lunecontre lautre des rondelles de calebasses. entilees sur un bois. ämanger surtout, «car on les gave>, et ä dormir. 1 Kene placp, publique, cour, sdl


. L'âme d'un peuple africain. Les Bambara, leur vie psychique, éthique, sociale, religieuse . ar ce nest que le soir. quandle soleil coucbant rougit ä lliori/.on et prend sa teinte de sang,quils rentrent au village. De ce jour aussi, ils portent un costume(le tout de couleur jaune sils sont Bambara). des culottes, uneblouse et sur la tete une sorte de mouchoir, lie sous le menton temps se passe ä faire des nattes. ä chanter, ä frapper lunecontre lautre des rondelles de calebasses. entilees sur un bois. ämanger surtout, «car on les gave>, et ä dormir. 1 Kene placp, publique, cour, sdlo caresser doucement dp la main, fairedes passes. 2 Arbre dont jignore le nom en francais. 1 Lä oü se trouve le fetiche Konto la chose se passe ainsi. Dans le cerclede Segou cest au Komo que lon sadresse presque toujours, et si on ne lepossede pas, on le fait venir dun village voisin pour la circonstance. * Dans certains villages, au lieu du mouchoir jaune, les circoncis ont unbonnet ä deux pointes. Dans le Bani le circoncis porte la blouse, le mouchoirou le bonnet et rien U e § 2. La fete du Soli si uu veillee des circoncis. 181 Et pour parier des garcons, joubliais nos fillettes! Sous larbrele plus voisin du kariU sacre, elles se deshabillent. Nue commeim vers, ehacune quand vient son tour. en courant, ventre ä terre,selance dans les bras dune femme, eile aussi forgeron de race,qui incontinent la tranche. Sur un plateau fresse, fait dherbesfines et Iiantes, la maman ou sa suivante, recoit le debris sanguino-lent, qui sera pour la maison un gris-gris, un talisman, un porte-bonheur, et pendant que la poudre parle, lestropiee, feignant dene point souffrir de la perte du clitoris, regagne sa place et uneautre la remplace. Avec la derniere la seance prend fln, et la foule eclate en unchant dallegresse, en uu chant de triomphe. La maman, la grandesceur ou une suivante. dun grand drap blanc enveloppe lexcisee,et ä califourchon sur son dos, lemporte au village d


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