Annales des sciences naturelles . propension. Cest cettenécessité qui crée une sorte de rapport entre la longueur dupas et sa vitesse. » Relations entre les foulées et lès pas. — Les lignes 1 et 2 de lafigure 10 représentent les foulées respectives de la partie anté-rieure et de la partie postérieure du même pied obtenues en fai-sant des pas dabord très-petits, puis de plus en plus grands, aufur et àmesure quon savance dans la direction de la flèche. Or,il est manifeste que/es/bw/ees de la pointe accusent une augmenta-tion de pression qui coïncide avec laugmentation de longueur despas, tandis
Annales des sciences naturelles . propension. Cest cettenécessité qui crée une sorte de rapport entre la longueur dupas et sa vitesse. » Relations entre les foulées et lès pas. — Les lignes 1 et 2 de lafigure 10 représentent les foulées respectives de la partie anté-rieure et de la partie postérieure du même pied obtenues en fai-sant des pas dabord très-petits, puis de plus en plus grands, aufur et àmesure quon savance dans la direction de la flèche. Or,il est manifeste que/es/bw/ees de la pointe accusent une augmenta-tion de pression qui coïncide avec laugmentation de longueur despas, tandis que les foulées du talon restent très-sensiblement con-stantes. La ligne 3 de la figure 10 donne lexplication de ces deux ré-sultats de lexpérience. Cette ligne représente le tracé des oscil- SC. KAT., JUILLET 1872, XVI. 3. — ART. N° 6. 34 «. CAULKT. lations verticales du pubis, obtenu dans les mêmes conditionsque le graphique des foulé voit que tous les maxima de la courbe des oscillations ver-. FiG. 10. — Représentant les ioulces dun pied et les mouvements oscillatoires dupubis, quand la grandeur des pas va en augmentant à mesure quon savance dans lesens deda flèche. — 1, graphique de la pointe du pied gauche. — 2, graphiquedu talon gauche. — 3, oscillations verticales du pubis. — à, ses oscillations horizon-tales. licales du pubis sont situés sur une ligne horizontale, tandis quele niveau des minima sabaisse de plus en plus. Jaurai plus tardà revenir sur ces faits; mais, dès à présent, leur simple constata-tion suffit pour quon puisse dire : 1 Le tronc, sélevant constamment au même niveau, tomberatoujours de la même hauteur sur le talon, dont la foulée aurapar suite aussi toujours la même hauteur (1). 2° Le tronc sabaissant de plus en plus, leffort musculaire dumembre inférieur devra être de plus en plus considérable, pourpouvoir porter le tronc à la même hauteur. Cet effort se tra-duira par une augmentation de
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