. Les Français peints par eux-mêmes . vives les paysagesde vos tapis à la main; vous déployez sur le théSireléventail des grandes cocpipttes; vous , faites desgammes, et vous, des entrechats. Allez, mesdames,allez, la jugerie na rien à voir avec les Gr.ûes, et lacour dassises nest point la place de la plus belle moi-tic du genre humain. « Uuissier, exécutez les ordres de la cour! »Voilà en ellel les ordres que je donnerais, et je serais,! crois, approuvé de tous les honnêtes gens. Le président a, en outre, quelques autres devoirs se-condaires à remplir. Laisser aux témoins étonnés, troublés du
. Les Français peints par eux-mêmes . vives les paysagesde vos tapis à la main; vous déployez sur le théSireléventail des grandes cocpipttes; vous , faites desgammes, et vous, des entrechats. Allez, mesdames,allez, la jugerie na rien à voir avec les Gr.ûes, et lacour dassises nest point la place de la plus belle moi-tic du genre humain. « Uuissier, exécutez les ordres de la cour! »Voilà en ellel les ordres que je donnerais, et je serais,! crois, approuvé de tous les honnêtes gens. Le président a, en outre, quelques autres devoirs se-condaires à remplir. Laisser aux témoins étonnés, troublés du spectacle so-lennel et nouveau dune assise . de leur isolement aumilieu des juges et du jury, du témoignage quils vontrenilre et des consé,|uences de leur serment, le tempsde reprendre leurs esprits, de se recueillir en eux-mêmes et dassurer lenr mémoire et leur voix. Il doitparler aux témoins avec accentuation, égard et bonté,poser nctlomiîut les questions quil leur adresse, et, sille faut, les répé Disposer les bancs de manière que laccusé puisse voirles jures, aussi bien q\ril doit en être vu ; car les juréssont les juges. Un froncement de sourcil, un mouvementde lèvres, un regard, peuvent avertir laccusé quil vatrop loin, quil s égare. i|uil se nuit à lui-même. Taire ouvrir de temps en temps les fenêtres de landietice : ces précautions hygiéniques sont trop négligé se figure laccusé sortant de lhumidité d un cachot,exténué de veilles, amaigri, faible, souiïranl et ayantpi ine à retrouve r ses esprits plongés dans I air épais etméphitique de laudience ! Laccusateur et le défenseurqui, au demeurant, font tous deux beaucoup trop de con-torsions de bras et de corps, et qui lancent leur voixcomme une cloche à tour de branle, sont en nage sousleur toge ; les têtes des juges, des jurés et des spi cta-teurs saflaisseut, et la sueur ruisselle de leurs fronts :toute laudience est enrniée. Il fiut avoir pitié de l
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