Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . une fois pour les explo-rations à la sauvage. Je vais faire faire une coque de canot de pêcheur, une manière de pirogue etnous allons finir avec cela lexploration du Haut Trombetas, conformément ànotre programme, jusquau confluent du Haut Trombetas et du Turima desMucambeiros, le Uanamù et le Caplui de Schomburgk. A midi, on va à la découverte de larbre; il faut un arbre assez gros et sansdéfaut pour avoir une bonne coque. Sur le soir, les hommes arrivent et mannoncent que trois arbres ont été abattusen terre ferme sur le bord dun igarapé,
Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . une fois pour les explo-rations à la sauvage. Je vais faire faire une coque de canot de pêcheur, une manière de pirogue etnous allons finir avec cela lexploration du Haut Trombetas, conformément ànotre programme, jusquau confluent du Haut Trombetas et du Turima desMucambeiros, le Uanamù et le Caplui de Schomburgk. A midi, on va à la découverte de larbre; il faut un arbre assez gros et sansdéfaut pour avoir une bonne coque. Sur le soir, les hommes arrivent et mannoncent que trois arbres ont été abattusen terre ferme sur le bord dun igarapé, rive droite. Lun servira à faire la coque, 52 VOYAGE AU TliOMBETAS. les autres les bordages. Ce sont des « louros sassafraz » (laurier sassafras); le bois,tout en étant résistant, sera facile à travailler. Ces arbres ont failli me coûter cher. Mme Coudreau était partie avec lesbommes, car elle ne prétend pas quils perdent de temps. 11 fallait traverser lecanal i|. Les matelots ebercbent un gué et en trouvent un où Madame avait. (^aiial tlii J;^cicll^\^ seulement de leau jusquà la poitrine. Mais ils avaient compté sans les panla-lons de bicyelistesqui immédiatement semplissent deau et, gonflés comme deuxénormes ballons, font perdre pied, Madame sen va à la dérive, et le saut est enaval! llippolvto se jette à leau pour la retenir, mais le courant les entraîne tousles deux; ce que vovant, Cliico appelle Passarinbo, et se laisse tomber à leau; ilpeut saisir une des mains de Madame, prend le bout du rifle que Passarinbo lui VOYAGE AU TROMBETAS. ô5 tend en giuse de perche et les voilà remontant tranquillement sur la rive. Ilparaît que toute lémotion de Madame a été de dire à Passarinho en riant : -a4
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