Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . 600 Tnip Frailler\ ^1 CAUCASE OCCIDENTAL. 91 en forme de toit, se présente dabord, puis, après dautres cimes, on aper-çoit le dôme du Maroukh, tout brillant de névés. Plus loin, une des plus su-perbes montagnes du Caucase, JOchten ou Ochtek, pointe suprême dumassif de Fichta, sélève à peu près au milieu de la chaîne du littoral,dominant de ses croupes neigeuses toutes les cimes environnantes. Cestla pyramide terminale de la haute région montagneuse. Au delà, dans ladirection du nord-ouest, les marins voient diminuer rapidement en haute
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . 600 Tnip Frailler\ ^1 CAUCASE OCCIDENTAL. 91 en forme de toit, se présente dabord, puis, après dautres cimes, on aper-çoit le dôme du Maroukh, tout brillant de névés. Plus loin, une des plus su-perbes montagnes du Caucase, JOchten ou Ochtek, pointe suprême dumassif de Fichta, sélève à peu près au milieu de la chaîne du littoral,dominant de ses croupes neigeuses toutes les cimes environnantes. Cestla pyramide terminale de la haute région montagneuse. Au delà, dans ladirection du nord-ouest, les marins voient diminuer rapidement en hauteurles dents de scie qui se profilent à lhorizon. Aux monts de 5000 mètressuccèdent ceux de 2000, de 1500, de 1000 mètres seulement, séparés pardes brèches profondes. La dernière pointe à laquelle on donne le nom demontagne est lIdokopaz, au sud-est du port de Novo-Rossiisk. Plus loinne sélèvent que des collines, dont la base va se perdre sous les alluvions N° 20. — LE CAUCASE OCCIDENTAL, VU DU LARGE DU CAP daprès Dubois de Montpéreu* C Perron de la péninsule de Taman. De lun à lautre versant, la chaîne nest fran-chie que par de raides sentiers, dailleurs rarement fréquentés: la placemilitaire de Soukhoum-kaleh nest pas même rattachée directement à lavallée de la Kouban par une route stratégique. En attendant que la voiecarrossable, promise pour lannée 1885, soit terminée, il faut suivre lacôte sur les sables et les cailloux de la grève ; lorsque les vagues de tem-pêtes empêchent de longer ainsi la mer, le piéton et le cavalier sont obligésde marcher le long du télégraphe indo-européen, qui tantôt escalade lespromontoires, tantôt descend dans les vallées des torrents ou sur les bordsdes criques de la mer. Quoique le climat de la côte soit très humide, les rivières qui se déversendans la mer Noire sont trop courtes pour avoir une grande abondancedeau : ce ne sont pour la plupart que des torrents, par lesquels séc
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