L'Invasion de la mer . Quant aux dépres-sions, ce sont les lits desséchés danciens lacs et, soit brusque-ment, soit graduellement, ils sapprofondiront sous laction deseaux au delà de la cote actuellement prévue. Ma conviction estdonc que linondation complète prendra moins de temps quonne le suppose. Je le répète, le Djerid nest point à labri de cer-taines commotions sismiques et ces mouvements ne peuvent quele modifier dans un sens favorable à notre entreprise!.. Enfin,mon cher capitaine, nous nous verrons!.. Moi, je nesuis pas de ceux qui se défient de lavenir, mais de ceux quicomp


L'Invasion de la mer . Quant aux dépres-sions, ce sont les lits desséchés danciens lacs et, soit brusque-ment, soit graduellement, ils sapprofondiront sous laction deseaux au delà de la cote actuellement prévue. Ma conviction estdonc que linondation complète prendra moins de temps quonne le suppose. Je le répète, le Djerid nest point à labri de cer-taines commotions sismiques et ces mouvements ne peuvent quele modifier dans un sens favorable à notre entreprise!.. Enfin,mon cher capitaine, nous nous verrons!.. Moi, je nesuis pas de ceux qui se défient de lavenir, mais de ceux quicomptent sur lui !.. Et que diriez-vous si, avant deux ans, avantun an, toute une flottille marchande sillonnait la surface duRharsa et du Melrir remplis à pleins bords?.. — Jaccepte vos hypothèses, mon cher ami, répondit le capi-taine Hardigan. Mais, que ce soit dans deux ans ou dans un anquelles se réalisent, il nen faudra pas moins protéger par desforces suffisantes les travaux et les >< JESTIME QU2 LES RÉPARATIONS POURRAIENT S EFFECTUER EN QUINZE JOURS. (Page 163.) CE QUI SÉTAIT PASSE. 167 - Entendu, conclut M. de Schaller, et je partage votre avis,Hardigan, il importe que la surveillance du canal, sur toute sonétendue, sétablisse sans aucun retard. » La mesure simposait, en effet, et, dès le lendemain, après larentrée des ouvriers au chantier, le capitaine Hardigan se mettraiten rapport avec le commandant militaire de Biskra, auquel ilenverrait un exprès. En attendant, la présence de ses quelquesspahis suffirait peut-être à défendre la section, et, dans ces con-ditions, une nouvelle attaque des indigènes nétait sans doutepas à craindre. Leur inspection terminée, lingénieur et le capitaine revinrentau campement, dont lorganisation se poursuivait, et il ny avaitplus quà attendre le lieutenant, qui serait certainement de retouravant le soir. Une question des plus importantes dans les circonstances oùse trouvait actuelle


Size: 1292px × 1934px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bo, bookcentury1900, bookdecade1900, bookidlinvasiondelamer00vern