. Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles . En suivant la ligne limite à partir de sa branche inférieure, nousatteindrons d abord ou bien R ou bien P. Ces deux éventualités corres-pondent aux deux cas précités. Si P est situé au-delà de R nous avonsc. r. I. (figs. 8, 9); si P est placé au-delà de F, nous avons c. r. II. (). Considérant maintenant les rapports entre les lignes limites et lacourbe de plissement, nous reconnaissons que la question de savoir dansquelles conditions le second cas se réalisera, revient à savoir dans quellescirconstances la courbe de plissement —
. Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles . En suivant la ligne limite à partir de sa branche inférieure, nousatteindrons d abord ou bien R ou bien P. Ces deux éventualités corres-pondent aux deux cas précités. Si P est situé au-delà de R nous avonsc. r. I. (figs. 8, 9); si P est placé au-delà de F, nous avons c. r. II. (). Considérant maintenant les rapports entre les lignes limites et lacourbe de plissement, nous reconnaissons que la question de savoir dansquelles conditions le second cas se réalisera, revient à savoir dans quellescirconstances la courbe de plissement — ou une partie de cette courbe —sélèvera, tout en laissant les lignes limites à sa gauche (fig. 10). Orcette circonstance jîeut se présenter dans plusieurs cas. Lorsque lespoints critiques de quelques mélanges sont situés en dehors des tem- Fig. Température, C ^^ff ^) La ligne limite dun mélange représente les conditions (p, C) dans lesquellesil peut coexister avec une autre phase. 26 J. p. KUENEN. pératures critiques des deux substances^ une partie de la courbe deplissement satisfera à cette condition. Toutefois cette occurrence n^estpas nécessaire. Il en sera encore de même si la substance qui a laplus haute température critique a en même temps les tensions de va-peur les plus grandes. C^est ce cas qui est représenté dans la fig. 1. Rest placé au-delà de P. Entre les deux températures Tp et Tu le mé-lange^ dont on a tracé la ligne limite^ doit montrer la condensationrétrograde de deuxième espèce (c. r. II). Même si les courbes sontj^lus comjjliquées que ce n^est le cas dans la figure^ satisfera né- anmoins à la condition^ au moins en partie. 7. Il n^y a que peu de groupes de deux substances qui conviennentpour le but que nous nous proposons datteindre. Les substances à bassetempérature critique ont
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